Le présent, ce point invisible, ce néant qui avance lentement vers la mort.
Citation sur la vie de Milan Kundera :Le présent, ce point invisible, ce néant qui avance lentement vers la mort.
Milan Kundera est l'auteur de la citation sur la vie "Le présent, ce point invisible, ce néant qui avance lentement vers la mort.".
Milan Kundera est également l'auteur des citations :
- Je préfère vivre en optimiste et me tromper, que vivre en pessimiste pour la seule satisfaction d'avoir eu raison.
- L'assommant primitivisme rythmique du rock : le battement du coeur est amplifié pour que l'homme n'oublie pas une seconde sa marche vers la mort.
- Je préfère vivre en optimiste et me tromper, que vivre en pessimiste pour la seule satisfaction d'avoir eu raison.
- La mort devient réelle quand elle commence à pénétrer à l'intérieur de l'homme par les fissures du vieillissement.
- Le sondage est devenu une sorte de réalité supérieure ; ou pour le dire autrement, il est devenu la vérité.
- La parodie n'est-elle pas le destin éternel de l'homme ?
- Le lyrisme est une ivresse et l'homme s'enivre pour se confondre plus facilement avec le monde.
- C'est toujours ce qui se passe dans la vie : on s'imagine jouer son rôle dans une certaine pièce, et l'on ne soupçonne pas qu'on vous a discrètement changé les décors, si bien que l'on doit, sans s'en douter, se produire dans un autre spectacle.
- Il n'y a pas pire châtiment, pire horreur que de transformer un instant en éternité, d'arracher l'homme au temps et à son mouvement continu.
- La mort a un double aspect : elle est le non-être. Mais elle est aussi l'être, l'être atrocement matériel du cadavre.
- Je passe mon temps à rêver d'un univers où l'homme ne viendrait pas au monde parmi des étrangers mais parmi ses frères.
- Avoir un enfant, c'est manifester un accord absolu avec l'homme. Si j'ai un enfant, c'est comme si je disais : je suis né, j'ai goûté à la vie et j'ai constaté qu'elle est si bonne qu'elle mérite d'être multipliée.
- Le sens de la vie c'est justement de s'amuser avec la vie.
- Voilà la vraie et seule raison d'être de l'amitié : procurer un miroir dans lequel l'autre peut contempler son image d'autrefois qui, sans l'éternel bla-bla de souvenirs entre copains, se serait effacée depuis longtemps.
- Le temps humain ne tourne pas en cercle mais en ligne droite. C'est pourquoi l'homme ne peut être heureux puisque le bonheur est désir de répétition.
- Les extrêmes marquent la frontière au-delà de laquelle la vie prend fin, et la passion de l'extrémisme, en art comme en politique, est désir déguisé de mort.
- Les biographes ne connaissent pas la vie sexuelle de leur propre épouse, mais ils croient connaître celle de Stendhal ou de Faulkner.
- Les originaux ont une assez belle vie quand ils réussissent à faire respecter leur originalité.
- La beauté est l'abolition de la chronologie et la révolte contre le temps.
- Le plus grand malheur de l'homme, c'est un mariage heureux. Aucun espoir de divorce.
- L'amitié est indispensable à l'homme pour le bon fonctionnement de sa mémoire. Se souvenir de son passé, le porter toujours avec soi, c'est peut-être la condition nécessaire pour conserver, comme on dit, l'intégrité de son moi.
- L'érotisme, commercialement, est une chose ambiguë car si tout le monde convoite la vie érotique, tout le monde aussi la hait comme la cause de ses malheurs, de ses frustrations, de ses envies, de ses complexes, de ses souffrances.
- Il en va de l'érotisme comme de la danse : l'un des partenaires se charge toujours de conduire l'autre.
- Ce qui distingue l'autodidacte de celui qui a fait des études, ce n'est pas l'ampleur des connaissances, mais des degrés différents de vitalité et de confiance en soi.
- La politique, c'est l'écume sale sur la surface de la rivière, alors qu'en fait la vie de la rivière s'accomplit à une bien plus grande profondeur.
- L'homme, à son insu, compose sa vie d'après les lois de la beauté jusque dans les instants du plus profond désespoir.
- L'homme ne peut jamais savoir ce qu'il faut vouloir car il n'a qu'une vie et il ne peut la comparer à des vies antérieures ni la rectifier dans des vies ultérieures.
- Nous vivons de plus en plus dans l'oubli de l'être. Reconstituer cette sensibilité à la vie, cette attention aux coïncidences, tel est aussi le sens du roman.
- Le roman naît de vos passions personnelles mais il ne peut réellement prendre son essor que lorsque vous avez coupé le cordon ombilical avec votre vie et que vous commencez à interroger non pas votre vie mais la vie même.
- Ne pouvoir vivre qu'une vie, c'est comme ne pas vivre du tout.
- L'acte de mort possède sa propre sémantique, et il n'est pas indifférent de savoir de quelle façon un homme a trouvé la mort, et dans quel élément.
- Lorsqu'une femme ne vit pas suffisamment avec son corps, le corps finit par lui apparaître comme un ennemi.