Une nation s'éteint quand elle ne réagit plus aux fanfares ; la décadence est la mort de la trompette.
Citation sur la vie d'Emil Michel Cioran :Une nation s'éteint quand elle ne réagit plus aux fanfares ; la décadence est la mort de la trompette.
Emil Michel Cioran est l'auteur de la citation sur la vie "Une nation s'éteint quand elle ne réagit plus aux fanfares ; la décadence est la mort de la trompette.".
Emil Michel Cioran est également l'auteur des citations :
- La vie n'est possible que par les déficiences de notre imagination et de notre mémoire.
- La timidité, source inépuisable de malheurs dans la vie pratique, est la cause directe, voire unique de toute richesse intérieure.
- Une civilisation débute par le mythe et finit par le doute.
- La poésie a, comme la vie, l'excuse de ne rien prouver.
- Après minuit commence la griserie des vérités pernicieuses.
- La philosophie sert d'antidote à la tristesse. Et beaucoup croient encore à la profondeur de la philosophie.
- La vie se crée dans le délire et se défait dans l'ennui.
- L'amitié est une source inépuisable de mécontentement et de rage dont il serait déraisonnable de vouloir se passer.
- La vie est supportable uniquement parce que l'on ne va pas jusqu'au bout.
- L'espoir est une vertu d'esclaves.
- La mort est un état de perfection, le seul à la portée d'un mortel.
- Le secret de mon adaptation à la vie ? - J'ai changé de désespoir comme de chemise.
- La musique est le refuge des âmes ulcérées par le bonheur.
- L'éternité est la serre où Dieu se fane depuis les commencements, et l'homme, de temps en temps, par la pensée.
- La vie est le roman de la matière.
- Ces enfants dont je n'ai pas voulu, s'ils savaient le bonheur qu'ils me doivent !
- Il est incroyable que la perspective d'avoir un biographe n'ait fait renoncer personne à avoir une vie.
- Donnez un but précis à la vie : elle perd instantanément son attrait.
- Le mensonge est une forme de talent, alors que le respect de la vérité, va de pair avec la grossièreté et la lourdeur.
- J’exècre cette vie que j’idôlatre.
- Malheur au livre qu'on peut lire sans s'interroger tout le temps sur l'auteur !
- Le pessimisme, cette cruauté des vaincus qui ne sauraient pardonner à la vie d'avoir trompé leur attente.
- On meurt depuis toujours et cependant la mort n'a rien perdu de sa fraîcheur.
- Lorsqu’on n’a pas eu la chance d’avoir des parents alcooliques, il faut s’intoxiquer toute sa vie pour composer avec la lourde hérédité de leurs vertus.
- S'ennuyer c'est chiquer du temps.
- Bien plus que le temps, c'est le sommeil qui est l'antidote du chagrin.
- L'art d'aimer ? C'est savoir joindre à un tempérament de vampire la discrétion d'une anémone.
- Si loin s'étend la mort, tant elle prend de place, que je ne sais plus où mourir.
- La mort, quel déshonneur ! Devenir soudain objet...
- L'homme accepte la mort, mais non l'heure de sa mort. Mourir n'importe quand, sauf quand il faut que l'on meure.
- Rater sa vie, c'est accéder à la poésie - sans le support du talent.
- Il n'y a que la vérité qui puisse encore étonner les gens.
- Il serait difficile de considérer comme du temps perdu tous ces siècles pendant lesquels l'homme s'est épuisé à chercher une définition de Dieu.
- N'est profond, n'est véritable que ce que l'on cache. D'où la force des sentiments vils.
- La vie inspire plus d'effroi que la mort : c'est elle qui est le grand inconnu.
- Il est inélégant de se plaindre de la vie tant qu'on peut s'aménager une heure de solitude par jour.
- Qui ne voit pas la mort en rose est affecté d'un daltonisme du coeur.
- Ma mission est de tuer le temps et la sienne de me tuer à son tour. On est tout à fait l'aise entre assassins.
- Toute amitié est un drame inapparent, une suite de blessures subtiles.
- Ne pouvant vivre qu'en deçà ou au-delà de la vie, l'homme est en bute à deux tentations : l'imbécillité et la sainteté : sous-homme et surhomme, jamais lui-même.