C'est de la familiarité que naissent les plus tendres amitiés et les plus fortes haines.
Citation sur l'amitié d'Antoine de Rivarol :C'est de la familiarité que naissent les plus tendres amitiés et les plus fortes haines.
Antoine de Rivarol est l'auteur de la citation sur l'amitié "C'est de la familiarité que naissent les plus tendres amitiés et les plus fortes haines.".
Antoine de Rivarol est également l'auteur des citations :
- Dans la vie comme aux échecs, on peut bien céder une tour, mais non la dame.
- La paresse n'est, dans certains esprits, que le dégoût de la vie ; dans d'autres, c'en est le mépris.
- Entre l'amitié et l'amour, il y a une différence énorme : du jour à la nuit.
- L'amitié est la soeur de l'amour, mais pas du même lit.
- La liberté, pour l'homme consiste à faire ce qu'il veut dans ce qu'il peut, comme sa raison consiste à ne pas vouloir tout ce qu'il peut.
- Sur dix personnes qui parlent de nous, neuf disent du mal, et souvent la seule personne qui dit du bien, le dit mal.
- Il est plus facile de marcher sur les flots avec le Christ que de traverser la vie avec un éditeur.
- Les ronces couvrent le chemin de l'amitié quand on n'y passe pas souvent.
- La croyance à certaines vérités n'est venue à tous que parce qu'elle était d'abord venue à quelqu'un.
- L'incrédule se trompe sur l'autre vie, le croyant se trompe souvent sur celle-ci.
- L'homme passe sa vie à raisonner sur le passé, à se plaindre du présent, à trembler pour l'avenir.
- Les rois de France, en vendant la noblesse, n'ont pas songé à vendre aussi le temps, qui manque toujours aux parvenus.
- La possession d'une chose donne des idées plus justes que le désir. L'homme a plus d'ardeur pour acquérir que pour conserver.
- On passe la moitié de sa vie à retenir sans comprendre, et l'autre moitié à comprendre sans retenir.
- Le temps est comme un fleuve, il ne remonte pas à sa source.
- La philosophie ne répond que des individus, mais la religion répond des masses.
- Ne mentez jamais à quelqu'un en qui vous voulez avoir confiance. A partir du moment où vous lui aurez menti une fois, vous aurez bien du mal à le croire.
- Le peuple ne goûte de la liberté, comme de liqueurs violentes, que pour s’enivrer et devenir furieux.
- Le temps est le rivage de l'esprit ; tout passe devant lui, et nous croyons que c'est lui qui passe.
- Quand on se propose un but, le temps au lieu d'augmenter diminue.
- L'amitié entre femmes n'est jamais que la suspension des hostilités.
- Les philosophes sont plus anatomistes que médecins : ils dissèquent et ne guérissent pas.
- La dévote croit aux dévots, l'indévote aux philosophes, mais toutes deux sont également crédules.
- La lecture, charmant oubli de vous-mêmes et de la vie.
- Il y a des temps où le gouvernement perd la confiance du peuple mais je n'en connais pas où le gouvernement puisse se fier au peuple.
- La raison se compose de vérités qu'il faut dire et de vérités qu'il faut taire.
- On a de la fortune sans bonheur, comme on a des femmes sans amour.
- Pour arriver à des choses neuves en littérature, il faut déplacer les expressions ; en philosophie, il faut déplacer les idées.
- Nous avons tous assez de force en nous pour supporter le malheur des autres, mais nous n'en avons peut-être pas autant pour supporter leur bonheur.
- Si la pauvreté fait gémir l'homme, il bâille dans l'opulence. Quand la fortune nous exempte du travail, la nature nous accable du temps.
- L'homme rapproche les espaces par le Commerce et les temps par le Crédit.
- Certaines personnes doivent tout le bonheur de leur vie à leur réputation de gens d'esprit, et toute leur réputation à leur paresse.
- Il y a des vertus qu'on ne peut exercer que quand on est riche.
- Les nobles sont des monnaies plus ou moins anciennes dont le temps a fait des médailles.
- Je n'ai rien à faire, et c'est cela qui prend tout mon temps.
- Une nation n'a point de droits contraires à son bonheur.
- On veut de la sûreté pour soi et pour tout le monde. Il n'en est pas de même de la liberté. On n'en veut que pour soi et on se méfie de celle des autres.
- Un peu de philosophie écarte de la religion et beaucoup y ramène.
- La confiance de plaire est souvent un moyen de déplaire infailliblement.
- Toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire ; tous les mensonges sont bons à entendre.
- A la limite, il est inutile de rien apprendre pendant sa vie, puisqu'on saura tout après sa mort.