Une longue maladie semble être placée entre la vie et la mort, afin que la mort même devienne un soulagement et à ceux qui meurent et à ceux qui restent.
Citation sur la vie de Jean de La Bruyère :Une longue maladie semble être placée entre la vie et la mort, afin que la mort même devienne un soulagement et à ceux qui meurent et à ceux qui restent.
Jean de La Bruyère est l'auteur de la citation sur la vie "Une longue maladie semble être placée entre la vie et la mort, afin que la mort même devienne un soulagement et à ceux qui meurent et à ceux qui restent.".
Jean de La Bruyère est également l'auteur des citations :
- Le temps, qui fortifie les amitiés, affaiblit l’amour.
- Si vous vous endormez en pensant que quelque chose est impossible, vous risquez d'être réveillé par le bruit qu'un autre fera en l'accomplissant.
- Ceux qui font mauvais usage de leur temps sont les premiers à se plaindre de sa brièveté.
- Les enfants n'ont ni passé ni avenir et, ce qui ne nous arrive guère, ils jouissent du présent.
- Si la vie est misérable, elle est pénible à supporter ; si elle est heureuse, il est horrible de la perdre. L'un revient à l'autre.
- Il y a un sentiment de liberté à suivre ses caprices, et tout au contraire de servitude à courir pour son établissement : il est naturel de se croire digne de le trouver sans l'avoir cherché.
- La vie se passe tout entière à désirer...
- Il y a d'étranges pères, dont toute la vie ne semble occupée qu'à préparer à leurs enfants des raisons de se consoler de leur mort.
- Il n'y a pas si loin de la haine à l'amitié que de l'antipathie.
- Il n'y a point au monde un si pénible métier que celui de se faire un grand nom : la vie s'achève que l'on a à peine ébauché son ouvrage.
- La mort n'arrive qu'une fois, et se fait sentir à tous les moments de la vie : il est plus dur de l'appréhender que de la souffrir.
- Il est bon qu'il y ait dans le Monde des biens et des maux : sans cela, on serait désespéré de quitter la vie.
- Un homme qui a vécu dans l'intrigue un certain temps ne peut plus s'en passer.
- L’on veut faire tout le bonheur, ou si cela ne se peut ainsi, tout le malheur de ce qu’on aime.
- Toute confiance est dangereuse si elle n'est pas entière : il y a peu de conjonctures où il ne faille tout dire ou tout cacher.
- Le trop d'attention qu'on met à observer les défauts d'autrui fait qu'on meurt sans avoir eu le temps de connaître les siens.
- L'on ne peut aller loin dans l'amitié, si l'on n'est pas disposé à se pardonner les uns les autres les petits défauts.
- Les femmes vont plus loin en amour que la plupart des hommes ; mais les hommes l'emportent sur elles en amitié.
- L'amour et l'amitié s'excluent l'un à l'autre.
- La philosophie, elle nous fait vivre sans une femme ou nous fait supporter celle avec qui nous vivons.
- Il y a quelques rencontres dans la vie où la vérité et la simplicité sont le meilleur manège du monde.
- Les hommes veulent être esclaves quelque part, et puiser là de quoi dominer ailleurs.
- L'amour commence par l'amour ; et l'on ne saurait passer de la plus forte amitié qu'à un amour faible.
- La plupart des hommes emploient la meilleure partie de leur vie à rendre l’autre misérable.
- La liberté consiste moins à donner beaucoup qu'à donner à propos.
- Il y a un goût dans la pure amitié où ne peuvent atteindre que ceux qui sont nés médiocres.
- A parler humainement, la mort a un bel endroit, qui est de mettre fin à la vieillesse.
- Le contraire des bruits qui courent des affaires ou des personnes est souvent la vérité.
- C'est un excès de confiance dans les parents d'espérer tout de la bonne éducation de leurs enfants.
- Quelque délicat que l'on soit en amour, on pardonne plus de fautes que dans l'amitié.
- Il n'y a rien que les hommes aiment mieux à conserver et qu'ils ménagent moins que leur propre vie.
- Ah ! Combien de testateurs regretteraient en mourant et leur vie et leurs biens, s'ils pouvaient voir après leur mort les figures de leurs héritiers.
- La vie est une tragédie pour celui qui sent et une comédie pour celui qui pense.
- L'avare dépense plus mort en un seul jour, qu'il ne faisait vivant en cinq années ; et son héritier plus en dix mois, qu'il n'a su faire lui-même en toute sa vie.