L'homme peut aspirer à la vertu ; il ne peut raisonnablement prétendre de trouver la vérité.
Citation sur la vie de Chamfort :L'homme peut aspirer à la vertu ; il ne peut raisonnablement prétendre de trouver la vérité.
Chamfort est l'auteur de la citation sur la vie "L'homme peut aspirer à la vertu ; il ne peut raisonnablement prétendre de trouver la vérité.".
Chamfort est également l'auteur des citations :
- Vivre est une maladie... La mort est le remède.
- Jamais on n'a vu marcher ensemble la gloire et le repos.
- Ce que nous appelons ordinairement amis et amitiés, ce ne sont qu'accointances et familiarités nouées par quelque occasion ou commodité.
- Les hommes deviennent petits en se rassemblant.
- Le plus riche des hommes, c'est le généreux ; le plus pauvre, c'est l'avare.
- Une âme fière et honnête, qui a connu les passions fortes, les fuit, les craint, dédaigne la galanterie ; comme l’âme qui a senti l’amitié, dédaigne les liaisons communes et les petits intérêts.
- La vie contemplative est souvent misérable. Il faut agir davantage, penser moins, et ne se pas regarder vivre.
- Il est impossible de vivre dans le monde sans jouer de temps en temps la comédie.
- Amitié de cour, foi de renards, et société de loups.
- Heureux les bisexuels qui peuvent regarder toute l’humanité avec les yeux de l’amour...
- La philosophie, ainsi que la médecine a beaucoup de drogues, très peu de bons remèdes, et presque point de spécifiques.
- L’homme arrive novice à chaque âge de sa vie.
- L’indécence, le défaut de pudeur sont absurdes dans tout système : dans la philosophie qui jouit, comme dans celle qui s’abstient.
- La plupart des amitiés sont hérissées de “si†et de “mais†et aboutissent à de simples liaisons, qui subsistent à force de malentendus.
- De tous ceux qui n'ont rien à dire, les plus agréables sont ceux qui le font en silence.
- A mesure que la philosophie fait des progrès, la sottise redouble ses efforts pour établir l’empire des préjugés.
- Les prétentions sont une source de peines, et l'époque du bonheur de la vie commence au moment où elles finissent.
- L'espérance n'est qu'un charlatan qui nous trompe sans cesse ; et, pour moi, le bonheur n'a commencé que lorsque je l'ai perdue.
- Je n'ai vu dans le monde que des dîners sans digestion, des soupers sans plaisir, des conversations sans confiance, des liaisons sans amitié et des coucheries sans amour.
- Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi, ni à personne, voilà je crois, toute la morale.
- Le philosophe qui veut éteindre ses passions ressemble au chimiste qui voudrait éteindre son feu.
- Peu de philosophie mène à mépriser l'érudition ; beaucoup de philosophie mène à l'estimer.
- L'entêtement représente le caractère, à peu près comme le tempérament représente l'amour.
- Il y a loin de l'homme qui méprise l'argent à celui qui est véritablement honnête.
- Les femmes ne donnent à l'amitié que ce qu'elles empruntent à l'amour.
- La vie est un miroir dans lequel l'homme n'est jamais que le reflet de lui-même.
- Dans le monde, vous avez trois sortes d’amis : vos amis qui vous aiment, vos amis qui ne se soucient pas de vous, et vos amis qui vous haïssent.
- L’amitié extrême et délicate est souvent blessée du repli d’une rose.
- Il est très difficile de trouver le bonheur en soi et impossible de le trouver ailleurs.
- Il y a des hommes à qui les illusions sur les choses qui les intéressent sont aussi nécessaires que la vie.
- Il ne faut pas ne savoir vivre qu’avec ceux qui peuvent nous apprécier ; mais il faut ne placer le fond de sa vie habituelle qu’avec ceux qui peuvent sentir ce que nous valons.
- Il est plus sûr que le vice rend malheureux, qu'il ne l'est que la vertu donne le bonheur.
- N’as-tu pas honte de vouloir être philosophe plus que tu ne peux ?
- Il en est du bonheur comme des montres : les moins compliquées sont celles qui se dérangent le moins.
- Presque tous les hommes sont esclaves faute de savoir prononcer la syllabe : non.
- Le plaisir peut s'appuyer sur l'illusion, mais le bonheur repose sur la réalité.
- Le théâtre tragique a le grand inconvénient moral de mettre trop d’importance à la vie et à la mort.
- Peut-être faut-il avoir senti l’amour pour bien connaître l’amitié.
- La meilleure philosophie, relativement au monde, est d'allier, à son égard, le sarcasme de la gaieté avec l'indulgence du mépris.
- Il y a deux choses auxquelles il faut se faire sous peine de trouver la vie insupportable : ce sont les injures du temps et les injustices des hommes.
- Dans de certaines amitiés passionnées, on a le bonheur des passions et l’aveu de la raison par-dessus le marché.
- Il faudrait pouvoir unir les contraires, l’amour de la vertu avec l’indifférence pour l’opinion publique, le goût du travail avec l’indifférence pour la gloire, et le soin de sa santé avec l’indifférence pour la vie.
- Le temps a fait succéder dans la galanterie le piquant du scandale au piquant du mystère.
- Les maximes générales sont dans la conduite de la vie ce que les routines sont dans les arts.
- En apprenant à connaître les maux de la nature, on méprise la mort ; en apprenant à connaître ceux de la société, on méprise la vie.