Le bonheur, la possession de la beauté, ne sont pas des choses inaccessibles et nous avons fait Ãuvre inutile en y renonçant à jamais.
Citation sur la vie de Marcel Proust :Le bonheur, la possession de la beauté, ne sont pas des choses inaccessibles et nous avons fait Ãuvre inutile en y renonçant à jamais.
Marcel Proust est l'auteur de la citation sur la vie "Le bonheur, la possession de la beauté, ne sont pas des choses inaccessibles et nous avons fait Ãuvre inutile en y renonçant à jamais.".
Marcel Proust est également l'auteur des citations :
- En réalité, chaque lecteur est, quand il lit, le propre lecteur de soi-même.
- Laissons les jolies femmes aux hommes sans imagination !
- Ce que je reproche aux journaux, c'est de nous faire faire attention tous les jours à des choses insignifiantes, tandis que nous lisons trois ou quatre fois dans notre vie les livres où il y a des choses essentielles.
- Une oeuvre où il y a des théories est comme un objet sur lequel on laisse la marque du prix.
- Le chagrin est égoïste, et ne peut recevoir de remède de ce qui ne le touche pas.
- Dire que j’ai gâché des années de ma vie, que j’ai voulu mourir (...) pour une femme qui ne me plaisait pas, qui n’était pas mon genre.
- L'amour, c'est l'espace et le temps rendus sensibles au coeur.
- Les vrais livres doivent être les enfants non du grand jour et de la causerie, mais de l’obscurité et du silence.
- On a dit que la beauté est une promesse de bonheur. Inversement la possibilité du plaisir peut être un commencement de beauté.
- Les années heureuses sont les années perdues, on attend une souffrance pour travailler.
- Il y a quelque chose plus difficile encore que de s'astreindre à un régime, c'est de ne pas l'imposer aux autres.
- On ne connaît pas son bonheur. On n'est jamais aussi malheureux qu'on croit.
- Le seul véritable voyage, le seul bain de jouvence, ce ne serait pas d'aller vers de nouveaux paysages, mais d'avoir d'autres yeux.
- Aimer est un mauvais sort, comme ceux qu'il y a dans les contes, contre quoi on ne peut rien jusqu'à ce que l'enchantement ait cessé.
- Par l’art seulement nous pouvons sortir de nous-mêmes.
- Avoir un corps, c'est la grande menace pour l'esprit.
- Nos désirs vont s'interférant et, dans la confusion de l'existence, il est rare qu'un bonheur vienne justement se poser sur le désir qui l'avait réclamé.
- Sois reconnaissant envers les gens qui te rendent heureux. Ils sont les jardiniers qui font fleurir ton âme.
- Le vrai voyage ce n'est pas de chercher des nouveaux paysages mais un nouveau regard.
- Il n'y a pas de réussites faciles ni d’échecs définitifs.
- Nous n'arrivons pas à changer les choses suivant notre désir, mais peu à peu notre désir change.
- La lecture est une amitié.
- On peut quelquefois retrouver un être mais non abolir le temps.
- Une femme qu'on aime suffit rarement à tous nos besoins et on la trompe avec une femme qu'on n'aime pas.
- Il y a des moments de la vie où une sorte de beauté naît de la multiplicité des ennuis qui nous assaillent.
- Dans la vie de la plupart des femmes, tout, même le plus grand chagrin, aboutit à une question d'essayage.
- Tout comme l'avenir, ce n'est pas tout à la fois, mais grain par grain que l'on goûte le passé.
- Nous ne devons jamais craindre d'aller trop loin car la réussite se trouve juste après.
- Il est vraiment rare qu'on se quitte bien, car si on était bien, on ne se quitterait pas.
- Un nom, c'est bien souvent tout ce qui reste pour nous d'un être non pas même quand il est mort, mais de son vivant.
- Les oeuvres, comme dans les puits artésiens, montent d'autant plus haut que la souffrance a plus creusé le coeur.
- La détermination dans notre imagination des traits d'un bonheur tient plutôt à l'identité des désirs qu'il nous inspire qu'à la précision des renseignements que nous avons sur lui.
- Il n'est pas certain que le bonheur survenu trop tard... soit tout à fait le même que celui dont le manque nous rendait jadis si malheureux.
- Que de bonheurs possibles dont on sacrifie ainsi la réalisation à l'impatience d'un plaisir immédiat.
- La force qui fait le plus de fois le tour de la terre en une seconde, ce n'est pas l'électricité, c'est la douleur.
- Le bonheur est salutaire pour le corps, mais c'est le chagrin qui développe les forces de l'esprit.
- Le bonheur est dans l'amour un état anormal.
- Un livre est un grand cimetière où, sur la plupart des tombes, on ne peut plus lire les noms effacés.
- Nous ne savons jamais si nous ne sommes pas en train de manquer notre vie.
- Une heure n'est pas qu'une heure, c'est un vase rempli de parfums, de sons, de projets et de climats.
- On dédaigne volontiers un but qu’on n’a pas réussi à atteindre, ou qu’on a atteint définitivement.
- Les choses éclatantes, on ne les fait généralement que par à -coups.
- La jeunesse est cet heureux temps où l'on devrait plutôt dire qu'on ne doute de rien plutôt que de dire qu'on n’y doute pas de soi.
- Nous pouvons causer pendant toute une vie sans rien dire que répéter indéfiniment le vide d'une minute.
- Quand on se voit au bord de l'abîme et qu'il semble que Dieu vous ait abandonné, on n'hésite plus à attendre de lui un miracle.
- Il vaut mieux rêver sa vie que la vivre, encore que la vivre, ce soit encore la rêver.
- Soyons reconnaissants aux personnes qui nous donnent du bonheur ; elles sont les charmants jardiniers par qui nos âmes sont fleuries.
- L’érudition est une fuite loin de notre propre vie que nous n’avons pas le courage de regarder en face.
- C'est parce qu'ils contiennent ainsi les heures du passé que les corps humains peuvent faire tant de mal à ceux qui les aiment.
- Les vrais paradis sont les paradis qu'on a perdus.
- L'homme est l'être qui ne peut sortir de soi, qui ne connaît les autres qu'en soi, et, en disant le contraire, ment.
- L'idée qu'on mourra est plus cruelle que mourir, mais moins que l'idée qu'un autre est mort.
- Le regret est un amplificateur du désir.
- On trouve innocent de désirer et atroce ce que l'autre désire.
- On ne peut regretter que ce qu'on se rappelle.
- Ce qu'il y a d'admirable dans le bonheur des autres, c'est qu'on y croit.
- La douleur est un aussi puissant modificateur de la réalité que l'ivresse.
- Ce qui rapproche, ce n'est pas la communauté des opinions, c'est la consanguinité des esprits.
- Jamais Noé ne put si bien voir le monde que de l'arche malgré qu'elle fut close et qu'il fit nuit sur la terre.
- C'est toujours l'attachement à l'objet qui amène la mort du possesseur.
- Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux.
- On ne guérit d’une souffrance qu’à condition de l’éprouver pleinement.
- L’art véritable n’a que faire de proclamations et s’accomplit dans le silence.
- Notre personnalité sociale est une création de la pensée des autres.
- Ce ne sont pas les êtres qui existent réellement, mais les idées.
- Nous sommes attirés par toute vie qui nous représente quelque chose d'inconnu, par une dernière illusion à détruire.
- Ce qui pour nous fait le bonheur ou le malheur de notre vie, constitue pour tout autre un fait presque imperceptible.
- L'amour, même en ses plus humbles commencements, est un exemple frappant du peu qu'est la réalité pour nous.
- L'instinct dicte le devoir et l'intelligence fournit des prétextes pour l'éluder.
- Un même fait porte des rameaux opposites et le malheur qu'il engendre annule le bonheur qu'il avait causé.
- Les enfants ont toujours une tendance soit à déprécier, soit à exalter leurs parents.
- On est impuissant à trouver du plaisir, quand on se contente de le chercher.
- Nous disons la mort pour simplifier, mais il y en a presque autant que de personnes.
- Dans l'attente on souffre tant de l'absence de ce qu'on désire qu'on ne peut supporter une autre présence.
- On a tort de parler en amour de mauvais choix, puisque dès qu'il y a choix il ne peut être que mauvais.
- Rien n'est plus limité que le plaisir et le vice.
- L'audace réussit à ceux qui savent profiter des occasions.
- De profession à profession, on se devine, et de vice à vice aussi.
- La durée moyenne de la vie est beaucoup plus grande pour les souvenirs des sensations poétiques que pour ceux des souffrances du cÃur.
- La vérité suprême de la vie est dans l'art.
- La lecture est au seuil de la vie spirituelle ; elle peut nous y introduire : elle ne la constitue pas.
- Ce sont nos passions qui esquissent nos livres, le repos d’intervalle qui les écrit.
- Les hommes peuvent avoir plusieurs sortes de plaisirs. Le véritable est celui pour lequel ils quittent l’autre.
- Le sens critique est soumission à la réalité intérieure.
- Passé un certain âge, la mort de nos proches est la seule manière dont nous prenons agréablement conscience de notre existence.
- Un peu d'albumine, de sucre, d'arythmie cardiaque, n'empêche pas la vie de continuer normale pour celui qui ne s'en aperçoit même pas, alors que seul le médecin y voit la prophétie de catastrophes.
- Les créatures qui ont joué un grand rôle dans notre vie, il est rare qu'elles en sortent tout d'un coup d'une façon définitive.
- Il n'y a guère que le sadisme qui donne un fondement dans la vie à l'esthétique du mélodrame.
- L'adolescence est le seul temps où l'on ait appris quelque chose.
- Nous localisons dans le corps d'une personne toutes les possibilités de sa vie, le souvenir des êtres qu'elle connaît et qu'elle vient de quitter, ou s'en va rejoindre.
- Notre amour de la vie n'est qu'une vieille liaison, dont nous ne savons pas nous débarrasser.
- L'accouplement des éléments contraires est la loi de la vie, le principe de la fécondation, et comme on verra, la cause de bien des malheurs.