La douleur est un aussi puissant modificateur de la réalité que l'ivresse.
Citation sur la vie de Marcel Proust :La douleur est un aussi puissant modificateur de la réalité que l'ivresse.
Marcel Proust est l'auteur de la citation sur la vie "La douleur est un aussi puissant modificateur de la réalité que l'ivresse.".
Marcel Proust est également l'auteur des citations :
- Sois reconnaissant envers les gens qui te rendent heureux. Ils sont les jardiniers qui font fleurir ton âme.
- Le vrai voyage ce n'est pas de chercher des nouveaux paysages mais un nouveau regard.
- Nous ne devons jamais craindre d'aller trop loin car la réussite se trouve juste après.
- Le chagrin est égoïste, et ne peut recevoir de remède de ce qui ne le touche pas.
- Les vrais livres doivent être les enfants non du grand jour et de la causerie, mais de l’obscurité et du silence.
- Avoir un corps, c'est la grande menace pour l'esprit.
- Les oeuvres, comme dans les puits artésiens, montent d'autant plus haut que la souffrance a plus creusé le coeur.
- La détermination dans notre imagination des traits d'un bonheur tient plutôt à l'identité des désirs qu'il nous inspire qu'à la précision des renseignements que nous avons sur lui.
- Laissons les jolies femmes aux hommes sans imagination !
- Dans la vie de la plupart des femmes, tout, même le plus grand chagrin, aboutit à une question d'essayage.
- La force qui fait le plus de fois le tour de la terre en une seconde, ce n'est pas l'électricité, c'est la douleur.
- Nous n'arrivons pas à changer les choses suivant notre désir, mais peu à peu notre désir change.
- Il n'y a pas de réussites faciles ni d’échecs définitifs.
- Le bonheur est salutaire pour le corps, mais c'est le chagrin qui développe les forces de l'esprit.
- Nous ne savons jamais si nous ne sommes pas en train de manquer notre vie.
- L'homme est l'être qui ne peut sortir de soi, qui ne connaît les autres qu'en soi, et, en disant le contraire, ment.
- Quand on se voit au bord de l'abîme et qu'il semble que Dieu vous ait abandonné, on n'hésite plus à attendre de lui un miracle.
- L’érudition est une fuite loin de notre propre vie que nous n’avons pas le courage de regarder en face.
- L'idée qu'on mourra est plus cruelle que mourir, mais moins que l'idée qu'un autre est mort.
- La lecture est une amitié.
- Le bonheur est dans l'amour un état anormal.
- Les hommes peuvent avoir plusieurs sortes de plaisirs. Le véritable est celui pour lequel ils quittent l’autre.
- On peut quelquefois retrouver un être mais non abolir le temps.
- On ne peut regretter que ce qu'on se rappelle.
- Les années heureuses sont les années perdues, on attend une souffrance pour travailler.
- Une femme qu'on aime suffit rarement à tous nos besoins et on la trompe avec une femme qu'on n'aime pas.
- Que de bonheurs possibles dont on sacrifie ainsi la réalisation à l'impatience d'un plaisir immédiat.
- La vérité suprême de la vie est dans l'art.
- Nos désirs vont s'interférant et, dans la confusion de l'existence, il est rare qu'un bonheur vienne justement se poser sur le désir qui l'avait réclamé.
- Une heure n'est pas qu'une heure, c'est un vase rempli de parfums, de sons, de projets et de climats.
- Il y a des moments de la vie où une sorte de beauté naît de la multiplicité des ennuis qui nous assaillent.
- Nous sommes attirés par toute vie qui nous représente quelque chose d'inconnu, par une dernière illusion à détruire.
- Dans l'attente on souffre tant de l'absence de ce qu'on désire qu'on ne peut supporter une autre présence.
- Un livre est un grand cimetière où, sur la plupart des tombes, on ne peut plus lire les noms effacés.
- La jeunesse est cet heureux temps où l'on devrait plutôt dire qu'on ne doute de rien plutôt que de dire qu'on n’y doute pas de soi.
- Ce qui pour nous fait le bonheur ou le malheur de notre vie, constitue pour tout autre un fait presque imperceptible.
- Nous pouvons causer pendant toute une vie sans rien dire que répéter indéfiniment le vide d'une minute.
- Il est vraiment rare qu'on se quitte bien, car si on était bien, on ne se quitterait pas.
- Un nom, c'est bien souvent tout ce qui reste pour nous d'un être non pas même quand il est mort, mais de son vivant.
- Aimer est un mauvais sort, comme ceux qu'il y a dans les contes, contre quoi on ne peut rien jusqu'à ce que l'enchantement ait cessé.
- Tout comme l'avenir, ce n'est pas tout à la fois, mais grain par grain que l'on goûte le passé.
- L'audace réussit à ceux qui savent profiter des occasions.
- Il n'est pas certain que le bonheur survenu trop tard... soit tout à fait le même que celui dont le manque nous rendait jadis si malheureux.
- Le seul véritable voyage, le seul bain de jouvence, ce ne serait pas d'aller vers de nouveaux paysages, mais d'avoir d'autres yeux.
- En réalité, chaque lecteur est, quand il lit, le propre lecteur de soi-même.
- Le bonheur, la possession de la beauté, ne sont pas des choses inaccessibles et nous avons fait Ïuvre inutile en y renonçant à jamais.
- On a dit que la beauté est une promesse de bonheur. Inversement la possibilité du plaisir peut être un commencement de beauté.
- Par l’art seulement nous pouvons sortir de nous-mêmes.
- L'amour, c'est l'espace et le temps rendus sensibles au coeur.
- Le regret est un amplificateur du désir.
- On trouve innocent de désirer et atroce ce que l'autre désire.
- Une oeuvre où il y a des théories est comme un objet sur lequel on laisse la marque du prix.
- On ne guérit d’une souffrance qu’à condition de l’éprouver pleinement.
- Les choses éclatantes, on ne les fait généralement que par à-coups.
- On dédaigne volontiers un but qu’on n’a pas réussi à atteindre, ou qu’on a atteint définitivement.
- Dire que j’ai gâché des années de ma vie, que j’ai voulu mourir (...) pour une femme qui ne me plaisait pas, qui n’était pas mon genre.
- Ce qu'il y a d'admirable dans le bonheur des autres, c'est qu'on y croit.
- Il vaut mieux rêver sa vie que la vivre, encore que la vivre, ce soit encore la rêver.
- L'adolescence est le seul temps où l'on ait appris quelque chose.
- Soyons reconnaissants aux personnes qui nous donnent du bonheur ; elles sont les charmants jardiniers par qui nos âmes sont fleuries.
- C'est parce qu'ils contiennent ainsi les heures du passé que les corps humains peuvent faire tant de mal à ceux qui les aiment.
- Les vrais paradis sont les paradis qu'on a perdus.
- L’art véritable n’a que faire de proclamations et s’accomplit dans le silence.
- Ce ne sont pas les êtres qui existent réellement, mais les idées.
- Jamais Noé ne put si bien voir le monde que de l'arche malgré qu'elle fut close et qu'il fit nuit sur la terre.
- C'est toujours l'attachement à l'objet qui amène la mort du possesseur.
- Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux.
- Ce qui rapproche, ce n'est pas la communauté des opinions, c'est la consanguinité des esprits.
- Ce que je reproche aux journaux, c'est de nous faire faire attention tous les jours à des choses insignifiantes, tandis que nous lisons trois ou quatre fois dans notre vie les livres où il y a des choses essentielles.
- Ce sont nos passions qui esquissent nos livres, le repos d’intervalle qui les écrit.
- Un peu d'albumine, de sucre, d'arythmie cardiaque, n'empêche pas la vie de continuer normale pour celui qui ne s'en aperçoit même pas, alors que seul le médecin y voit la prophétie de catastrophes.
- Il y a quelque chose plus difficile encore que de s'astreindre à un régime, c'est de ne pas l'imposer aux autres.
- Nous localisons dans le corps d'une personne toutes les possibilités de sa vie, le souvenir des êtres qu'elle connaît et qu'elle vient de quitter, ou s'en va rejoindre.
- On a tort de parler en amour de mauvais choix, puisque dès qu'il y a choix il ne peut être que mauvais.
- Le sens critique est soumission à la réalité intérieure.
- Les enfants ont toujours une tendance soit à déprécier, soit à exalter leurs parents.
- Notre personnalité sociale est une création de la pensée des autres.
- Rien n'est plus limité que le plaisir et le vice.
- Nous disons la mort pour simplifier, mais il y en a presque autant que de personnes.
- La lecture est au seuil de la vie spirituelle ; elle peut nous y introduire : elle ne la constitue pas.
- La durée moyenne de la vie est beaucoup plus grande pour les souvenirs des sensations poétiques que pour ceux des souffrances du cÏur.
- Un même fait porte des rameaux opposites et le malheur qu'il engendre annule le bonheur qu'il avait causé.
- Les créatures qui ont joué un grand rôle dans notre vie, il est rare qu'elles en sortent tout d'un coup d'une façon définitive.
- L'amour, même en ses plus humbles commencements, est un exemple frappant du peu qu'est la réalité pour nous.
- On est impuissant à trouver du plaisir, quand on se contente de le chercher.
- Passé un certain âge, la mort de nos proches est la seule manière dont nous prenons agréablement conscience de notre existence.
- On ne connaît pas son bonheur. On n'est jamais aussi malheureux qu'on croit.
- L'instinct dicte le devoir et l'intelligence fournit des prétextes pour l'éluder.
- De profession à profession, on se devine, et de vice à vice aussi.
- Il n'y a guère que le sadisme qui donne un fondement dans la vie à l'esthétique du mélodrame.
- Notre amour de la vie n'est qu'une vieille liaison, dont nous ne savons pas nous débarrasser.
- L'accouplement des éléments contraires est la loi de la vie, le principe de la fécondation, et comme on verra, la cause de bien des malheurs.