Le christianisme a donné du poison à boire à Eros. Il n'en est pas mort, mais il a dégénéré en vice.
Citation sur la vie de Friedrich Nietzsche :Le christianisme a donné du poison à boire à Eros. Il n'en est pas mort, mais il a dégénéré en vice.
Friedrich Nietzsche est l'auteur de la citation sur la vie "Le christianisme a donné du poison à boire à Eros. Il n'en est pas mort, mais il a dégénéré en vice.".
Friedrich Nietzsche est également l'auteur des citations :
- Vouloir le vrai, c'est s'avouer impuissant à le créer.
- Si tu plonges longtemps ton regard dans l'abîme, l'abîme te regarde aussi.
- Ce qui peut être commun est toujours de peu de valeur.
- Je déteste les âmes étroites : il n'y a là rien de bon et presque rien de mauvais.
- L'homme est une corde tendue entre l'animal et le Surhomme, une corde au-dessus d'un abîme.
- Si l'on te décerne des louanges, c'est que tu ne suis pas ta propre vie, mais celle d'un autre.
- Jusqu’à présent toute grande philosophie fut la confession de son auteur, une sorte de mémoires involontaires.
- Méfiez-vous de tous ceux en qui l'instinct de punir est puissant.
- Celui qui sait commander trouve toujours ceux qui doivent obéir.
- L'homme souffre si profondément qu'il a dû inventer le rire.
- La nature et l'histoire sont foncièrement immorales.
- Le bonheur est une femme.
- Avec une voix forte dans la gorge, on est presque incapable de penser des choses subtiles.
- Il est difficile de vivre avec des humains, parce qu'il est difficile de se taire.
- Nous avons la ressource de l’art de peur que la vérité ne nous fasse périr.
- Ce qui se fait par amour se fait toujours par-delà le bien et le mal.
- L'auteur doit céder la parole à son oeuvre.
- La femme n'est pas encore capable d'amitié : elle ne connaît que l'amour.
- La vie a besoin d'illusions, c'est-à -dire de non-vérités tenues pour des vérités.
- Les convictions sont des prisons.
- Ce qui me bouleverse, ce n'est pas que tu m'aies menti, c'est que désormais, je ne pourrai plus te croire.
- Les gens qui nous donnent leur pleine confiance croient par là avoir un droit sur la nôtre. C'est une erreur de raisonnement ; des dons ne sauraient donner un droit.
- Le bonheur, quel qu’il soit, apporte air, lumière et liberté de mouvement.
- Il y a toujours un peu de folie dans l'amour mais il y a toujours un peu de raison dans la folie.
- Plutôt une inimitié d'un bloc qu'une amitié faite de bois recollé.
- Le christianisme et l'alcool, les deux plus grands agents de corruption.
- La sottise chez les femmes, c'est ce qu'il y a de moins féminin.
- Ce qui m'importe, c'est l'éternelle vivacité et non pas la vie éternelle.
- Une belle femme a tout de même quelque chose de commun avec la vérité : toutes deux donnent plus de bonheur lorsqu'on les désire que lorsqu'on les possède.
- On veut la liberté aussi longtemps qu'on n'a pas la puissance ; mais si on a la puissance, on veut la suprématie.
- Si vous ne pouvez être des saints de la connaissance, soyez-en au moins les guerriers.
- Les médecins les plus dangereux sont ceux qui, comédiens nés, imitent le médecin-né avec un art consommé d'illusion.
- Là où la volonté de puissance fait défaut, il y a déclin.
- Plus nous nous élevons et plus nous paraissons petits à ceux qui ne savent pas voler.
- La volonté est, pour tout ce qui est passé, un méchant spectateur.
- Un peuple est perdu lorsqu'il confond son devoir avec l'idée du devoir en général.
- C’est bien un signe de l’astuce des femmes qu’elles aient su presque partout sa faire entretenir, comme des frelons dans la ruche.
- Les vérités sont des illusions dont on a oublié qu'elles le sont.
- En vérité, les convictions sont plus dangereuses que les mensonges.
- Vivre, c'est repousser quelque chose qui veut mourir.
- La résolution chrétienne de considérer le monde comme laid et mauvais a rendu le monde laid et mauvais.
- On n'attaque pas seulement pour faire du mal à quelqu'un mais peut-être aussi pour le seul plaisir de prendre conscience de sa force.
- Au fond du coeur, l'homme n'est que méchant ; mais au fond du coeur, la femme est mauvaise.
- Contre maint défenseur. La plus perfide façon de nuire à une cause est de la défendre intentionnellement avec de mauvaises raisons.
- Jadis le moi se cachait dans le troupeau ; à présent, le troupeau se cache encore au fond du moi.
- Le royaume des cieux est un état du coeur.
- Peu de gens sont faits pour l'indépendance, c'est le privilège des puissants.
- Vouloir libère.
- Dieu aussi a son enfer : c'est son amour des hommes.
- Les grandes guerres modernes sont la conséquence des études historiques.
- Ce n'est pas le doute, c'est la certitude qui rend fou.
- Au fond, il n'y a qu'un seul chrétien, et il est mort sur la croix.
- L'état qui engendre la règle est différent de celui que la règle engendre.
- Qui ne sait mettre sa volonté dans les choses, y met au moins un sens : cela revient à croire qu'une volonté s'y trouve déjà .
- C’est de nos vertus que nous sommes le mieux punis.
- Toute l'histoire du monde se conçoit comme la biographie d'un seul homme.
- Une oeuvre d’art n’est lisible que par approfondissements successifs.
- La cruauté est le remède de l'orgueil blessé.
- Les singes sont bien trop bons pour que l'homme puisse descendre d'eux.
- Vivre de telle sorte qu'il te faille désirer revivre, c'est là ton devoir.
- Promesse de la science : la science moderne a pour but aussi peu de douleur que possible.
- Aussitôt qu'on nous montre quelque chose d'ancien dans une innovation, nous sommes apaisés.
- La terre a une peau et cette peau a des maladies ; une de ces maladies s'appelle l'homme.
- La pensée du suicide est une puissante consolation, elle aide à passer plus d’une mauvaise nuit.
- Les femmes deviennent par amour tout-à -fait ce qu'elles sont dans l'idée des hommes dont elles sont aimées.
- Le serpent qui ne peut changer de peau, meurt. Il en va de même des esprits que l'on empêche de changer d'opinion : ils cessent d'être esprit.
- Beaucoup trop d'hommes viennent au monde : l'Etat a été inventé pour ceux qui sont superflus.
- Un animal grégaire, un être docile, maladif, médiocre, l’Européen d’aujourd’hui !
- On amène les gens courageux à une action en la leur exposant plus périlleuse qu'elle ne l'est.
- Jusqu'à ce jour rien de ce qui donne de la couleur à l'existence n'a encore eu son histoire.
- Tu dois devenir l'homme que tu es. Fais ce que toi seul peux faire. Deviens sans cesse celui que tu es, sois le maître et le sculpteur de toi-même.
- Voilà un envieux : ne lui souhaitez pas d'enfants ; il serait jaloux d'eux parce qu'il ne peut plus avoir leur âge.
- Faites donc ce que vous voulez - mais soyez d’abord de ceux qui peuvent vouloir !
- L'homme véritable veut deux choses : le danger et le jeu. C'est pourquoi il veut la femme, le jouet le plus dangereux.
- Parmi toutes les variétés de l'intelligence découvertes jusqu'à présent, l'instinct est, de toutes, la plus intelligente.
- Pour vivre seul, il faut être une bête, ou un dieu, dit Aristote. Reste un troisième cas, il faut être les deux à la fois : philosophe.
- Que d'hommes se pressent vers la lumière non pas pour voir mieux, mais pour mieux briller.
- Quand on ne trouve plus la grandeur de Dieu, on ne la trouve plus nulle part, il faut la nier ou la créer.
- L'amour est l'état dans lequel les hommes ont les plus grandes chances de voir les choses telles qu'elles ne sont pas.
- La philosophie est à mes yeux un explosif effroyable qui met tout en danger.
- La connaissance tue l'action, pour agir il faut être obnubilé par l'illusion.
- La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil.
- Les métaphysiciens, ces albinos de la pensée, les plus blêmes parmi les êtres pâles.
- L’homme est-il une erreur de Dieu, ou Dieu une erreur de l’homme ?
- Ce qui ne tue pas rend plus fort.
- Etre vrai, peu le peuvent !
- La croyance que rien ne change provient soit d'une mauvaise vue, soit d'une mauvaise foi. La première se corrige, la seconde se combat.
- Puisse chacun avoir la chance de trouver la conception de la vie qui lui permet de réaliser son maximum de bonheur.
- L'étroite voie de notre ciel propre passe toujours par la volupté de notre propre enfer.
- La plupart des hommes sont bien trop occupés d'eux-mêmes pour être méchants.
- Il faut quitter la vie comme Ulysse quitta Nausicaa - en la bénissant plus qu’en l’aimant.
- Ce qui doit tomber, il ne faut pas le retenir. Il faut encore le pousser.
- Celui qui loue fait semblant de rendre, mais, en vérité, il veut qu’on lui donne !
- La souffrance d'autrui est chose qui doit s'apprendre.
- Nombreux sont opiniâtres en ce qui touche la voie une fois prise, peu en ce qui touche le but.
- Qui ne croit en lui-même, ment toujours.
- La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil.
- Si ton oeil était plus aigu tu verrais tout en mouvement.
- Quel est le sceau de la liberté acquise ? Ne plus avoir honte de soi-même.
- L'homme est un pont, non une fin.
- On ment bien de la bouche, mais avec la gueule qu'on fait en même temps, on dit la vérité quand même.
- Deviens ce que tu es.
- Veux-tu avoir la vie facile? Reste toujours près du troupeau, et oublie-toi en lui.
- A lutter avec les mêmes armes que ton ennemi, tu deviendras comme lui.
- Une heure d'ascension dans les montagnes fait d'un gredin et d'un saint deux créatures à peu près semblables. La fatigue est le plus court chemin vers l'égalité, vers la fraternité. Et durant le sommeil s'ajoute la liberté.
- Nos défauts sont les yeux par lesquels nous voyons l'idéal.
- Il est plus facile de s’arranger avec sa mauvaise conscience qu’avec sa mauvaise réputation.
- Que dit ta conscience ? Tu dois devenir l'homme que tu es.
- Le mariage est la forme la plus menteuse des relations sexuelles ; c'est pourquoi il jouit de l'approbation des consciences pures.
- Nos devoirs - ce sont les droits que les autres ont sur nous.
- La connaissance est pour l'humanité un magnifique moyen de s'anéantir elle-même.
- On paie mal un maître en ne restant toujours que l'élève.
- Tout amour pense à l'instant et à l'éternité, mais jamais à la durée.
- Qu'est-ce qui est mauvais ? Tout ce qui vient de la faiblesse.
- L'injustice ne se trouve jamais dans les droits inégaux, elle se trouve dans la prétention à des droits égaux.
- Qu'est-ce que le bonheur ? Le sentiment que la puissance croît, qu'une résistance est en voie d'être surmontée.
- Cupidon est avant tout un petit régisseur de théâtre.
- La métaphysique, la morale, la religion, la science, sont considérées comme des formes diverses de mensonge : il faut leur aide pour croire à la vie.
- Cette femme est belle et intelligente : hélas, combien elle serait devenue plus intelligente si elle n’était pas belle.
- Je suis corps tout entier et rien d'autre ; l'âme n'est qu'un mot désignant une parcelle du corps.
- Le langage est-il l'expression adéquate de toutes les réalités ?
- S'il y a un Dieu, comment supporter de ne l'être pas ?
- La moralité, c'est l'instinct du troupeau chez l'individu.
- Observer la démarche des plus belles Anglaises : on ne trouve en aucun pays du monde de plus beaux canards ni de plus beaux dindons...
- La souffrance d'autrui est chose qui doit s'apprendre : et jamais elle ne peut être apprise pleinement.
- Nul vainqueur ne croit au hasard.
- L'art rend supportable l'aspect de la vie en plaçant dessus le crêpe de la pensée indécise.
- L'amitié naît lorsqu'on a pour l'autre une estime supérieure à celle qu'on a pour soi-même.
- Il est bien des choses que je veux une foi pour toutes, ne point savoir. La sagesse fixe des limites même à la connaissance.
- Toute forme d’absolu relève de la pathologie.
- Dans la vengeance et en amour, la femme est plus barbare que l'homme.
- La culture, c'est avant tout une unité de style qui se manifeste dans toutes les activités d'une nation.
- Ce qui se dit la nuit ne voit jamais le jour.
- Peut-être même dans le fameux amour maternel y a-t-il une bonne part de curiosité.
- Seul ce qui ne cesse de nous faire souffrir reste dans la mémoire.
- Dieu est une pensée qui rend courbe ce qui est droit, fait tourner ce qui est immobile.
- Créer - voilà la grande délivrance de la souffrance, voilà ce qui rend la vie légère.
- Rire, c'est se réjouir d'un préjudice, mais avec bonne conscience.
- La musique offre aux passions le moyen de jouir d'elles-mêmes.
- L'augmentation de la sagesse se laisse mesurer exactement d'après la diminution de bile.
- Je ne saurais voir dans l'athéisme un résultat, un événement : il est chez moi instinct naturel.
- Il y a quelque chose à dire en faveur de l’exception, pourvu qu’elle ne veuille jamais devenir la règle.
- L'intellectualité supérieure et indépendante, la volonté de solitude, la grande raison apparaissent comme des dangers.
- Qui voit peu voit toujours trop peu ; qui entend mal entend toujours quelque chose de trop.
- Chaque homme cache en lui un enfant qui veut jouer.
- Qui trop combat le dragon devient dragon lui-même.
- L’homme a besoin de ce qu’il y a de pire en lui s’il veut parvenir à ce qu’il a de meilleur.
- Je suis trop fier pour croire qu’un homme m’aime. Cela supposerait qu’il sache qui je suis.
- Toute communauté - un jour, quelque part, d'une manière ou d'une autre - rend "commun".
- L’enfance est innocence mais aussi négligence, c’est un recommencement, un jeu, une roue libre, un premier mouvement, un Oui Sacré.
- Le concubinage, lui aussi, a été corrompu - par le mariage.
- Tous ceux que nous avons longtemps fait attendre dans l'antichambre de notre faveur finissent par fermenter et succomber à l'aigreur.
- Ce qui découle du pessimisme, c’est la doctrine de l’absurdité de l’existence.
- Atteindre son idéal, c'est le dépasser même coupé.
- On se refuse de croire aux sottises des hommes intelligents ; quelle entorse aux droits de l'homme !
- Expérimenter, c’est imaginer.
- Quand on a la foi, on peut se passer de la vérité.
- Une âme délicate est gênée de savoir qu'on lui doit des remerciements, une âme grossière, de savoir qu'elle en doit.
- L’individu bien conforme est taillé d’un bois à la fois dur, tendre et parfumé.
- Mieux vaut ne rien savoir que beaucoup savoir à moitié !
- Avoir honte de son immoralité, c'est un premier degré de l'échelle ; arrivé en haut, on aura honte aussi de sa propre moralité.
- Pour le fort rien n'est plus dangereux que la pitié.
- Tout individu collabore à l'ensemble du cosmos.
- Je fais cas d'un philosophe dans la mesure où il est capable de fournir un exemple.
- On ne reste parfois fidèle à une cause que parce que ses adversaires ne cessent d'être insipides.
- On en vient à aimer son désir et non plus l'objet de son désir.
- La femme est la seconde faute de Dieu.
- On a mal regardé la vie, quand on n'a pas aussi vu la main qui tue en gant de velours.
- Nous cependant, nous voulons être les poètes de notre vie, et cela avant tout dans les plus petites choses quotidiennes.
- Entre amis, il est si beau que le silence soit d'or, mais le rire bon et frais l'est beaucoup plus encore.
- Danses avec les pieds, avec les idées, avec les mots, et dois-je aussi ajouter que l'on doit être capable de danser avec la plume ?
- De tout temps on a pris les "beaux sentiments" pour des arguments.
- La femme est une surface qui mime la profondeur.
- La foule est une somme d'erreurs qu'il faut corriger.
- L’ami doit être passé maître dans l’art de deviner et dans l’art de se taire.
- Un concept est une invention à laquelle rien ne correspond exactement, mais à laquelle nombre de choses ressemblent.
- La vertu reste le plus coûteux des vices, il faut qu'elle le reste.
- Il y a une innocence dans le mensonge qui est signe de bonne foi.
- De quel désert est entouré le génie !
- La fortune ne devrait être possédée que par les gens d'esprit : autrement, elle représente un danger public.
- Ce n'est pas l'intensité, c'est la durée d'un grand sentiment qui fait l'homme supérieur.
- Quelque dévêtue qu'elle puisse être, une jolie femme ne prend jamais froid, pour peu qu'elle ait le sentiment d'être en beauté.
- La vie n'est qu'une variété de la mort, et une variété très rare.
- Le luxe est une forme de triomphe permanent sur tous ceux qui sont pauvres, arriérés, impuissants, malades, inassouvis.
- Le mauvais goût a son droit autant que le bon goût.
- Quand la paix règne, l'homme belliqueux se fait la guerre à lui-même.
- Le châtiment est fait pour améliorer celui qui châtie.
- Les poètes n’ont pas la pudeur de ce qu’ils vivent : ils l’exploitent.
- Les poètes manquent de pudeur à l'égard de leurs aventures : ils les exploitent.
- L'avantage de la mauvaise mémoire est qu'on jouit plusieurs fois des mêmes choses pour la première fois.
- On ne reste philosophe qu'en se taisant.
- C'est perdre de sa force que compatir.
- Celui qui ne veut agir et parler qu'avec justesse finit par ne rien faire du tout.
- Formule de mon bonheur : un "oui", un "non", une ligne droite, un but...
- Notre prochain, ce n'est pas notre voisin, c'est le voisin du voisin.
- Tout acte exige l'oubli.
- Nul ne ment autant qu'un homme indigné.
- L'homme est quelque chose qui doit être dépassé.
- Ce sont les hommes les plus sensuels qui doivent fuir devant les femmes et torturer leur corps.
- Qui vit de combattre un ennemi a tout intérêt de le laisser en vie.
- Dès que l'homme s'est parfaitement identifié à l'humanité, il meut la nature entière.
- Il faut savoir se perdre pour un temps si l'on veut apprendre quelque chose des êtres que nous ne sommes pas nous-mêmes.
- Ce n'est pas le moindre charme d'une théorie que d'être réfutable.
- Les douceurs et les frissons sont réservés aux âmes subtiles.
- Souviens-toi d'oublier.
- Tout ce qui a son prix est de peu de valeur.
- Qu'est-ce que le génie ? - Avoir un but élevé et vouloir les moyens d'y parvenir.
- La familiarité irrite chez un supérieur, parce qu'on ne peut la lui rendre.
- Ne dépouillez pas la femme de son mystère.
- Un peu de santé par-ci, par-là , c'est pour le malade le meilleur remède.
- Notre caractère est déterminé par l'absence de certaines expériences plus encore que par celles que l'on fait.
- Tant que la vie est ascendante, bonheur et instinct sont identiques.
- Quand on veut dresser sa conscience, elle vous embrasse, en vous mordant.
- Parler beaucoup de soi peut être un moyen de se dissimuler.
- Ce qui détruit les illusions, les siennes et celles des autres, la nature le punit avec toute la rigueur d'un tyran.
- La valeur d’une chose réside parfois non dans ce qu’on en tire mais dans ce qu’on paie pour elle, dans ce qu’elle nous coûte.
- Dans le véritable amour, c'est l'âme qui enveloppe le corps.
- Si l'on comprenait à l'aide de la raison comment peut être clément et juste ce Dieu qui fait preuve de tant de colère, à quoi servirait la foi ?
- Rêver de la vie, c'est justement ce que j'appelle : "être éveillé".
- La vanité d’autrui n’offense notre goût que lorsqu’elle choque notre propre vanité.
- On ne saurait être l'homme de sa spécialité que si l'on est aussi sa victime.
- Des femmes peuvent très bien lier amitié avec un homme ; mais pour la maintenir - il y faut peut-être le concours d'une petite antipathie physique.
- Le fourreau doré de la compassion cache parfois le poignard de l’envie.
- Ma joie de donner est morte à force de donner.
- Nous ne nous sommes jamais cherchés - comment donc se pourrait-il que nous nous découvrions un jour?
- Beaucoup de brèves folies, c'est là ce que vous appelez l'amour. Et votre mariage met fin à beaucoup de brèves folies par une longue sottise.
- Ce sont les paroles les moins tapageuses qui suscitent la tempête et les pensées qui mènent le monde viennent sur des pattes de colombe.
- Le génie réside dans l'instinct.
- On commence à se méfier des personnes très avisées dès qu'elles sont embarrassées.
- Certains ne parviennent pas à devenir des penseurs parce que leur mémoire est trop bonne.
- Tu veux te décupler, te centupler ? Trouve des zéros.
- L'admiration d'une qualité ou d'un art peut être si forte qu'elle nous empêche de nous efforcer d'en obtenir la possession.
- Le désir est signe de guérison ou d'amélioration.
- La femme qui se sait joliment parée ne s'est jamais enrhumé.
- Tu vois les hautes tours s'élever au-dessus des maisons seulement quand tu as quitté la ville.
- Chaque mot est un préjugé.
- La morale n'est qu'une interprétation - ou plus exactement une fausse interprétation - de certains phénomènes.
- Et souvent il y a plus de bravoure à se retenir et à passer : pour se réserver pour un ennemi plus digne.
- L'effort des philosophes tend à comprendre ce que les contemporains se contentent de vivre.
- Il faut se garder du mauvais goût d'avoir des idées communes avec beaucoup de gens.
- Les auteurs les plus spirituels produisent le plus imperceptible des sourires.
- Dieu est-il une pure et simple invention, une astuce du Diable ?
- L'architecte est une sorte d'oratoire de la puissance au moyen des formes.
- Un homme paraît avoir du caractère beaucoup plus souvent parce qu'il suit toujours son tempérament que parce qu'il suit toujours ses principes.
- Le plus important des événements récents, le fait que Dieu est mort, commence déjà à projeter sur l'Europe ses premières ombres.
- Il faut mettre en question la valeur même des valeurs morales.
- Les hommes d'action roulent comme roule la pierre, conformément à l'absurdité de la mécanique.
- La maturité de l’homme, c’est d’avoir retrouvé le sérieux qu’on avait au jeu quand on était enfant.
- La vie n'est désormais plus conçue par la morale : elle veut l'illusion, elle vit d'illusion.
- Les convictions sont des ennemis de la vérité plus dangereux que les mensonges.
- Deviens ce que tu es. Fais ce que toi seul peut faire.
- Ce qu’on fait n’est jamais compris mais seulement loué ou blâmé.
- Vénérez la maternité, le père n'est jamais qu'un hasard.
- La perspective certaine de la mort pourrait mêler à la vie une goutte délicieuse et parfumée d’insouciance - mais, âmes bizarres d’apothicaires, vous avez fait de cette goutte un poison infect, qui rend répugnante la vie toute entière !
- Il n'y a pas de phénomènes moraux, rien qu'une interprétation morale des phénomènes.
- Pour celui qui est très seul, le bruit est déjà une consolation.
- Il est plus facile de renoncer à une passion que de la maîtriser.
- Le futur appartient à celui qui a la plus longue mémoire.
- La terre est comme la poitrine d'une femme : utile autant qu'agréable.
- Ce qu'il y a d'essentiel et d'inappréciable dans toute la morale, c'est qu'elle est une contrainte prolongée.
- Es-tu un esclave ? Tu ne peux donc pas être un ami. Es-tu un tyran ? Tu ne peux donc pas avoir d'amis.
- Féconder le passé en engendrant l'avenir, tel est le sens du présent.
- La libéralité n'est souvent qu'une sorte de timidité.
- Ce que nous faisons dans notre intérêt ne doit nous rapporter aucun compliment d'ordre moral, ni de la part des autres, ni de la nôtre.
- Nous ne croyons pas que la vérité reste encore vérité quand on lui enlève ses voiles.
- Doué d'une vue plus subtile, tu verras toutes les choses mouvantes.
- Le poison dont meurt une nature plus faible est un fortifiant pour le fort.
- On oublie sa faute quand on l'a confessée à un autre, mais d'ordinaire l'autre ne l'oublie pas.
- Il est possible de vivre sans se souvenir et de vivre heureux, comme le démontre l'animal, mais il est impossible de vivre sans oublier.
- Celui qui lutte contre les monstres doit veiller à ne pas le devenir lui-même.
- La folie est quelque chose de rare chez l'individu ; elle est la règle pour les groupes, les partis, les peuples, les époques.
- Croyez-moi ! Le secret pour récolter la plus grande fécondité, la plus grande jouissance de l'existence, consiste à vivre dangereusement !
- L'artiste a le pouvoir de réveiller la force d'agir qui sommeille dans d'autres âmes.
- Il faut retenir son coeur, car si on le laissait aller, combien vite, alors, on perdrait la tête !
- La connaissance tue l’action, pour agir il faut que les yeux se voilent d’un bandeau d’illusion.
- Le sérieux, ce symptôme évident d’une mauvaise digestion.
- Le fanatisme est la seule forme de volonté qui puisse être insufflée aux faibles et aux timides.
- Celui qui se sait profond s'efforce d'être clair ; celui qui voudrait sembler profond à la foule s'efforce d'être obscur.
- L'acteur n'éprouve pas le sentiment qu'il exprime. Il serait perdu, s'il l'éprouvait.
- A force de vouloir rechercher les origines, on devient écrevisse. L'historien voit en arrière ; il finit par croire en arrière.
- Ah ! Il y a tant de choses entre le ciel et la terre que les poètes sont seuls à avoir rêvées.
- Les unions qui sont conclues par amour ont l'erreur pour père et la nécessité pour mère.
- Plus abstraite est la vérité que tu veux enseigner, plus tu dois en sa faveur séduire les sens.
- La mère de la débauche n’est pas la joie mais l’absence de joie.
- Jamais encore la vérité ne s’est accrochée au bras d’un intransigeant.
- On s'est mis d'accord pour considérer qu'avoir beaucoup de critiques, c'est un succès.
- Ne pas confondre : les comédiens périssent faute d'être loués, les hommes vrais faute d'être aimés.
- Les plus grands naissent posthumes.
- L'art et rien que l'art, nous avons l'art pour ne point mourir de la vérité.
- On est le plus en danger d'être écrasé lorsqu'on vient d'esquiver une voiture.
- Ne faut-il pas commencer par se haïr, lorsque l’on doit s’aimer.
- Le danseur n’a-t-il pas ses oreilles dans ses orteils !
- La joie de ceux qui prennent, je ne la connais pas, et j’ai rêvé souvent qu’il devait être plus doux encore de voler que de prendre.
- Si nous nous trouvons tellement à l'aise dans la pleine nature, c'est qu'elle n'a pas d'opinion sur nous.
- Tout esprit profond a besoin d'un masque.
- Il faut deviner le peintre pour comprendre l'image.
- Le droit des autres est une concession faite par notre sentiment de puissance au sentiment de puissance de ces autres.
- Quand il nous faut changer d'opinion au sujet de quelqu'un, nous lui comptons cher l'embarras qu'il nous cause.
- Ce sont les instincts les plus élevés qui poussent l'individu en dehors et bien au-dessus de la moyenne.
- Personne peut-être n’a jamais été assez sincère pour définir la sincérité.
- Les pensées sont les ombres de nos sentiments.
- Ne sais-tu pas que dans chacune de tes actions, l'histoire entière du devenir se répète en abrégé ?
- Tout ce qui élève l'individu au-dessus du troupeau, tout ce qui fait peur au prochain s'appelle Mal.
- Il faut avoir besoin d'esprit pour arriver à avoir de l'esprit.
- Ce que je préférerais, c’est d’aimer la terre comme l’aime la lune et de n’effleurer sa beauté que des yeux.
- Nous apprécions les services que quelqu'un nous rend d'après la valeur qu'il y attache, non d'après celle qu'ils ont pour nous.
- Les avocats d'un criminel sont rarement assez artistes pour utiliser, au profit du coupable, la beauté terrible de son acte.
- Toute vertu a des privilèges, par exemple celui d'apporter au bûcher d'un condamné son petit fagot à soi.
- Dans la plupart des amours, il y en a un qui joue et l'autre qui est joué ; Cupidon est avant tout un petit régisseur de théâtre.
- La jalousie qui se tait s'accroît dans le silence.
- La colère vide l'âme de toutes ses ressources, de sorte qu'au fond paraît la lumière.
- Connaître, c’est comprendre toute chose au mieux de nos intérêts.
- Que dire ? L'homme n'est qu'une méprise de Dieu ? Ou bien Dieu une méprise de l'homme ?
- Plaisir : sensation d’un accroissement de puissance.
- Faible serait l'attrait de la connaissance, s'il n'y avait pas tant de pudeur à vaincre pour y parvenir.
- Ce qui se paie n'a guère de valeur ; voilà la croyance que je cracherai au visage des esprits mercantiles.
- Celui qu'entoure la flamme de la jalousie, celui-là en fin de compte, pareil au scorpion, tourne contre lui-même son dard empoisonné.
- Les explications mystiques sont considérées comme profondes ; en réalité il s’en faut de beaucoup qu’elles soient même superficielles.
- Le mariage est une longue conversation.
- Ne vaut-il pas mieux tomber entre les mains d'un meurtrier que dans les rêves d'une femme en rut ?
- La vérité est une femme : ses voiles, ses pudeurs et ses mensonges lui appartiennent essentiellement.
- L’homme a créé le péché et il repousserait cet enfant unique rien que parce qu’il déplaît à Dieu, le grand-père du péché ?
- Toute Eglise est la pierre sur le tombeau d'un Homme-Dieu ; elle veut à tout prix l'empêcher de ressusciter.
- Limites de notre ouïe - On n’entend que les questions auxquelles on est en mesure de trouver une réponse.
- Le mariage met fin à beaucoup de brèves folies par une longue sottise.
- Ma seule ambition de poète est de recomposer, de ramener à l'unité, ce qui n'est que fragment, énigme, effroyable hasard.
- Sans la musique, la vie serait une erreur.
- La conscience est la dernière et la plus tardive évolution de la vie organique, et par conséquent ce qu'il y a de moins accompli et de plus fragile en elle.