
Ce n'est pas le doute, c'est la certitude qui rend fou.
Citation sur la vie de Friedrich Nietzsche :Ce n'est pas le doute, c'est la certitude qui rend fou.
Friedrich Nietzsche est l'auteur de la citation sur la vie "Ce n'est pas le doute, c'est la certitude qui rend fou.".
Friedrich Nietzsche est également l'auteur des citations :
- Il faut quitter la vie comme Ulysse quitta Nausicaa - en la bénissant plus qu’en l’aimant.
- L'amour est l'état dans lequel les hommes ont les plus grandes chances de voir les choses telles qu'elles ne sont pas.
- Cupidon est avant tout un petit régisseur de théâtre.
- La philosophie est à mes yeux un explosif effroyable qui met tout en danger.
- La connaissance est pour l'humanité un magnifique moyen de s'anéantir elle-même.
- Les métaphysiciens, ces albinos de la pensée, les plus blêmes parmi les êtres pâles.
- Si ton oeil était plus aigu tu verrais tout en mouvement.
- Quand on ne trouve plus la grandeur de Dieu, on ne la trouve plus nulle part, il faut la nier ou la créer.
- Nombreux sont opiniâtres en ce qui touche la voie une fois prise, peu en ce qui touche le but.
- La connaissance tue l'action, pour agir il faut être obnubilé par l'illusion.
- L'étroite voie de notre ciel propre passe toujours par la volupté de notre propre enfer.
- On ment bien de la bouche, mais avec la gueule qu'on fait en même temps, on dit la vérité quand même.
- Il est plus facile de s’arranger avec sa mauvaise conscience qu’avec sa mauvaise réputation.
- S'il y a un Dieu, comment supporter de ne l'être pas ?
- Qu'est-ce qui est mauvais ? Tout ce qui vient de la faiblesse.
- Les vérités sont des illusions dont on a oublié qu'elles le sont.
- Celui qui loue fait semblant de rendre, mais, en vérité, il veut qu’on lui donne !
- L’homme est-il une erreur de Dieu, ou Dieu une erreur de l’homme ?
- C’est bien un signe de l’astuce des femmes qu’elles aient su presque partout sa faire entretenir, comme des frelons dans la ruche.
- Que dit ta conscience ? Tu dois devenir l'homme que tu es.
- Nos défauts sont les yeux par lesquels nous voyons l'idéal.
- Qui ne croit en lui-même, ment toujours.
- Une heure d'ascension dans les montagnes fait d'un gredin et d'un saint deux créatures à peu près semblables. La fatigue est le plus court chemin vers l'égalité, vers la fraternité. Et durant le sommeil s'ajoute la liberté.
- La plupart des hommes sont bien trop occupés d'eux-mêmes pour être méchants.
- La souffrance d'autrui est chose qui doit s'apprendre.
- Puisse chacun avoir la chance de trouver la conception de la vie qui lui permet de réaliser son maximum de bonheur.
- Quel est le sceau de la liberté acquise ? Ne plus avoir honte de soi-même.
- Deviens ce que tu es.
- Veux-tu avoir la vie facile? Reste toujours près du troupeau, et oublie-toi en lui.
- Ce qui se fait par amour se fait toujours par-delà le bien et le mal.
- Ce qui ne tue pas rend plus fort.
- La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil.
- Ce qui doit tomber, il ne faut pas le retenir. Il faut encore le pousser.
- La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil.
- L'homme est un pont, non une fin.
- La croyance que rien ne change provient soit d'une mauvaise vue, soit d'une mauvaise foi. La première se corrige, la seconde se combat.
- On paie mal un maître en ne restant toujours que l'élève.
- La vie a besoin d'illusions, c'est-à-dire de non-vérités tenues pour des vérités.
- La métaphysique, la morale, la religion, la science, sont considérées comme des formes diverses de mensonge : il faut leur aide pour croire à la vie.
- L'amitié naît lorsqu'on a pour l'autre une estime supérieure à celle qu'on a pour soi-même.
- Seul ce qui ne cesse de nous faire souffrir reste dans la mémoire.
- La cruauté est le remède de l'orgueil blessé.
- Les gens qui nous donnent leur pleine confiance croient par là avoir un droit sur la nôtre. C'est une erreur de raisonnement ; des dons ne sauraient donner un droit.
- L'intellectualité supérieure et indépendante, la volonté de solitude, la grande raison apparaissent comme des dangers.
- La terre est comme la poitrine d'une femme : utile autant qu'agréable.
- Une âme délicate est gênée de savoir qu'on lui doit des remerciements, une âme grossière, de savoir qu'elle en doit.
- Notre caractère est déterminé par l'absence de certaines expériences plus encore que par celles que l'on fait.
- En vérité, les convictions sont plus dangereuses que les mensonges.
- Tu dois devenir l'homme que tu es. Fais ce que toi seul peux faire. Deviens sans cesse celui que tu es, sois le maître et le sculpteur de toi-même.
- Le bonheur est une femme.
- Celui qui lutte contre les monstres doit veiller à ne pas le devenir lui-même.
- La femme est une surface qui mime la profondeur.
- Jadis le moi se cachait dans le troupeau ; à présent, le troupeau se cache encore au fond du moi.
- La vanité d’autrui n’offense notre goût que lorsqu’elle choque notre propre vanité.
- Le désir est signe de guérison ou d'amélioration.
- Je suis corps tout entier et rien d'autre ; l'âme n'est qu'un mot désignant une parcelle du corps.
- Qui trop combat le dragon devient dragon lui-même.
- La culture, c'est avant tout une unité de style qui se manifeste dans toutes les activités d'une nation.
- Ah ! Il y a tant de choses entre le ciel et la terre que les poètes sont seuls à avoir rêvées.
- Entre amis, il est si beau que le silence soit d'or, mais le rire bon et frais l'est beaucoup plus encore.
- Ce n'est pas le moindre charme d'une théorie que d'être réfutable.
- Vénérez la maternité, le père n'est jamais qu'un hasard.
- La foule est une somme d'erreurs qu'il faut corriger.
- Les convictions sont des prisons.
- Le royaume des cieux est un état du coeur.
- Le fourreau doré de la compassion cache parfois le poignard de l’envie.
- La moralité, c'est l'instinct du troupeau chez l'individu.
- Au fond, il n'y a qu'un seul chrétien, et il est mort sur la croix.
- Ne dépouillez pas la femme de son mystère.
- Les douceurs et les frissons sont réservés aux âmes subtiles.
- Une oeuvre d’art n’est lisible que par approfondissements successifs.
- Le langage est-il l'expression adéquate de toutes les réalités ?
- Tout ce qui a son prix est de peu de valeur.
- Créer - voilà la grande délivrance de la souffrance, voilà ce qui rend la vie légère.
- La musique offre aux passions le moyen de jouir d'elles-mêmes.
- Dieu aussi a son enfer : c'est son amour des hommes.
- Ce qu’on fait n’est jamais compris mais seulement loué ou blâmé.
- De quel désert est entouré le génie !
- La femme n'est pas encore capable d'amitié : elle ne connaît que l'amour.
- Vivre de telle sorte qu'il te faille désirer revivre, c'est là ton devoir.
- Beaucoup trop d'hommes viennent au monde : l'Etat a été inventé pour ceux qui sont superflus.
- Toute communauté - un jour, quelque part, d'une manière ou d'une autre - rend "commun".
- Il est possible de vivre sans se souvenir et de vivre heureux, comme le démontre l'animal, mais il est impossible de vivre sans oublier.
- Ne pas confondre : les comédiens périssent faute d'être loués, les hommes vrais faute d'être aimés.
- On n'attaque pas seulement pour faire du mal à quelqu'un mais peut-être aussi pour le seul plaisir de prendre conscience de sa force.
- Ce n'est pas l'intensité, c'est la durée d'un grand sentiment qui fait l'homme supérieur.
- Tout amour pense à l'instant et à l'éternité, mais jamais à la durée.
- La volonté est, pour tout ce qui est passé, un méchant spectateur.
- Dans la plupart des amours, il y en a un qui joue et l'autre qui est joué ; Cupidon est avant tout un petit régisseur de théâtre.
- L’ami doit être passé maître dans l’art de deviner et dans l’art de se taire.
- Dans le véritable amour, c'est l'âme qui enveloppe le corps.
- Voilà un envieux : ne lui souhaitez pas d'enfants ; il serait jaloux d'eux parce qu'il ne peut plus avoir leur âge.
- Nos devoirs - ce sont les droits que les autres ont sur nous.
- Cette femme est belle et intelligente : hélas, combien elle serait devenue plus intelligente si elle n’était pas belle.
- La vérité est une femme : ses voiles, ses pudeurs et ses mensonges lui appartiennent essentiellement.
- On commence à se méfier des personnes très avisées dès qu'elles sont embarrassées.
- Que d'hommes se pressent vers la lumière non pas pour voir mieux, mais pour mieux briller.
- Celui qui sait commander trouve toujours ceux qui doivent obéir.
- Je déteste les âmes étroites : il n'y a là rien de bon et presque rien de mauvais.
- A lutter avec les mêmes armes que ton ennemi, tu deviendras comme lui.
- L'injustice ne se trouve jamais dans les droits inégaux, elle se trouve dans la prétention à des droits égaux.
- Ne sais-tu pas que dans chacune de tes actions, l'histoire entière du devenir se répète en abrégé ?
- Jusqu’à présent toute grande philosophie fut la confession de son auteur, une sorte de mémoires involontaires.
- Quand il nous faut changer d'opinion au sujet de quelqu'un, nous lui comptons cher l'embarras qu'il nous cause.
- Le poison dont meurt une nature plus faible est un fortifiant pour le fort.
- Ce qui m'importe, c'est l'éternelle vivacité et non pas la vie éternelle.
- Le concubinage, lui aussi, a été corrompu - par le mariage.
- On a mal regardé la vie, quand on n'a pas aussi vu la main qui tue en gant de velours.
- Il faut deviner le peintre pour comprendre l'image.
- Ce qui découle du pessimisme, c’est la doctrine de l’absurdité de l’existence.
- La vertu reste le plus coûteux des vices, il faut qu'elle le reste.
- Parmi toutes les variétés de l'intelligence découvertes jusqu'à présent, l'instinct est, de toutes, la plus intelligente.
- La folie est quelque chose de rare chez l'individu ; elle est la règle pour les groupes, les partis, les peuples, les époques.
- Avoir honte de son immoralité, c'est un premier degré de l'échelle ; arrivé en haut, on aura honte aussi de sa propre moralité.
- A force de vouloir rechercher les origines, on devient écrevisse. L'historien voit en arrière ; il finit par croire en arrière.
- Les auteurs les plus spirituels produisent le plus imperceptible des sourires.
- Dans la vengeance et en amour, la femme est plus barbare que l'homme.
- Les convictions sont des ennemis de la vérité plus dangereux que les mensonges.
- L'art rend supportable l'aspect de la vie en plaçant dessus le crêpe de la pensée indécise.
- Tous ceux que nous avons longtemps fait attendre dans l'antichambre de notre faveur finissent par fermenter et succomber à l'aigreur.
- Le bonheur, quel qu’il soit, apporte air, lumière et liberté de mouvement.
- Un homme paraît avoir du caractère beaucoup plus souvent parce qu'il suit toujours son tempérament que parce qu'il suit toujours ses principes.
- C’est de nos vertus que nous sommes le mieux punis.
- Celui qui ne veut agir et parler qu'avec justesse finit par ne rien faire du tout.
- Jusqu'à ce jour rien de ce qui donne de la couleur à l'existence n'a encore eu son histoire.
- On ne reste philosophe qu'en se taisant.
- Tant que la vie est ascendante, bonheur et instinct sont identiques.
- La jalousie qui se tait s'accroît dans le silence.
- L'acteur n'éprouve pas le sentiment qu'il exprime. Il serait perdu, s'il l'éprouvait.
- Quelque dévêtue qu'elle puisse être, une jolie femme ne prend jamais froid, pour peu qu'elle ait le sentiment d'être en beauté.
- Ne vaut-il pas mieux tomber entre les mains d'un meurtrier que dans les rêves d'une femme en rut ?
- Jamais encore la vérité ne s’est accrochée au bras d’un intransigeant.
- Si l'on comprenait à l'aide de la raison comment peut être clément et juste ce Dieu qui fait preuve de tant de colère, à quoi servirait la foi ?
- Le luxe est une forme de triomphe permanent sur tous ceux qui sont pauvres, arriérés, impuissants, malades, inassouvis.
- On ne saurait être l'homme de sa spécialité que si l'on est aussi sa victime.
- La terre a une peau et cette peau a des maladies ; une de ces maladies s'appelle l'homme.
- Il n'y a pas de phénomènes moraux, rien qu'une interprétation morale des phénomènes.
- L'homme véritable veut deux choses : le danger et le jeu. C'est pourquoi il veut la femme, le jouet le plus dangereux.
- Le plus important des événements récents, le fait que Dieu est mort, commence déjà à projeter sur l'Europe ses premières ombres.
- Beaucoup de brèves folies, c'est là ce que vous appelez l'amour. Et votre mariage met fin à beaucoup de brèves folies par une longue sottise.
- La souffrance d'autrui est chose qui doit s'apprendre : et jamais elle ne peut être apprise pleinement.
- De tout temps on a pris les "beaux sentiments" pour des arguments.
- Je ne saurais voir dans l'athéisme un résultat, un événement : il est chez moi instinct naturel.
- Les médecins les plus dangereux sont ceux qui, comédiens nés, imitent le médecin-né avec un art consommé d'illusion.
- Si nous nous trouvons tellement à l'aise dans la pleine nature, c'est qu'elle n'a pas d'opinion sur nous.
- Tout esprit profond a besoin d'un masque.
- Qui ne sait mettre sa volonté dans les choses, y met au moins un sens : cela revient à croire qu'une volonté s'y trouve déjà.
- La colère vide l'âme de toutes ses ressources, de sorte qu'au fond paraît la lumière.
- L'augmentation de la sagesse se laisse mesurer exactement d'après la diminution de bile.
- Toute forme d’absolu relève de la pathologie.
- Pour le fort rien n'est plus dangereux que la pitié.
- La familiarité irrite chez un supérieur, parce qu'on ne peut la lui rendre.
- Il est bien des choses que je veux une foi pour toutes, ne point savoir. La sagesse fixe des limites même à la connaissance.
- L'effort des philosophes tend à comprendre ce que les contemporains se contentent de vivre.
- Les femmes deviennent par amour tout-à-fait ce qu'elles sont dans l'idée des hommes dont elles sont aimées.
- La fortune ne devrait être possédée que par les gens d'esprit : autrement, elle représente un danger public.
- La maturité de l’homme, c’est d’avoir retrouvé le sérieux qu’on avait au jeu quand on était enfant.
- Qu'est-ce que le bonheur ? Le sentiment que la puissance croît, qu'une résistance est en voie d'être surmontée.
- Vivre, c'est repousser quelque chose qui veut mourir.
- Le mariage est une longue conversation.
- Ne faut-il pas commencer par se haïr, lorsque l’on doit s’aimer.
- Plutôt une inimitié d'un bloc qu'une amitié faite de bois recollé.
- Nul ne ment autant qu'un homme indigné.
- Des femmes peuvent très bien lier amitié avec un homme ; mais pour la maintenir - il y faut peut-être le concours d'une petite antipathie physique.
- Souviens-toi d'oublier.
- Vouloir le vrai, c'est s'avouer impuissant à le créer.
- Quand la paix règne, l'homme belliqueux se fait la guerre à lui-même.
- Si tu plonges longtemps ton regard dans l'abîme, l'abîme te regarde aussi.
- Les unions qui sont conclues par amour ont l'erreur pour père et la nécessité pour mère.
- Qu'est-ce que le génie ? - Avoir un but élevé et vouloir les moyens d'y parvenir.
- Le mauvais goût a son droit autant que le bon goût.
- L'homme est une corde tendue entre l'animal et le Surhomme, une corde au-dessus d'un abîme.
- Il faut mettre en question la valeur même des valeurs morales.
- Les pensées sont les ombres de nos sentiments.
- Quand on a la foi, on peut se passer de la vérité.
- Il y a une innocence dans le mensonge qui est signe de bonne foi.
- Ma joie de donner est morte à force de donner.
- Le mariage est la forme la plus menteuse des relations sexuelles ; c'est pourquoi il jouit de l'approbation des consciences pures.
- Celui qui se sait profond s'efforce d'être clair ; celui qui voudrait sembler profond à la foule s'efforce d'être obscur.
- Il faut retenir son coeur, car si on le laissait aller, combien vite, alors, on perdrait la tête !
- L'architecte est une sorte d'oratoire de la puissance au moyen des formes.
- Plaisir : sensation d’un accroissement de puissance.
- Ce sont les hommes les plus sensuels qui doivent fuir devant les femmes et torturer leur corps.
- Le fanatisme est la seule forme de volonté qui puisse être insufflée aux faibles et aux timides.
- Les singes sont bien trop bons pour que l'homme puisse descendre d'eux.
- Tu veux te décupler, te centupler ? Trouve des zéros.
- Certains ne parviennent pas à devenir des penseurs parce que leur mémoire est trop bonne.
- C'est perdre de sa force que compatir.
- Les poètes manquent de pudeur à l'égard de leurs aventures : ils les exploitent.
- Quand on veut dresser sa conscience, elle vous embrasse, en vous mordant.
- Un peu de santé par-ci, par-là, c'est pour le malade le meilleur remède.
- On est le plus en danger d'être écrasé lorsqu'on vient d'esquiver une voiture.
- Le mariage met fin à beaucoup de brèves folies par une longue sottise.
- Ma seule ambition de poète est de recomposer, de ramener à l'unité, ce qui n'est que fragment, énigme, effroyable hasard.
- La conscience est la dernière et la plus tardive évolution de la vie organique, et par conséquent ce qu'il y a de moins accompli et de plus fragile en elle.
- Ce qui me bouleverse, ce n'est pas que tu m'aies menti, c'est que désormais, je ne pourrai plus te croire.
- Chaque homme cache en lui un enfant qui veut jouer.
- Une belle femme a tout de même quelque chose de commun avec la vérité : toutes deux donnent plus de bonheur lorsqu'on les désire que lorsqu'on les possède.
- Le serpent qui ne peut changer de peau, meurt. Il en va de même des esprits que l'on empêche de changer d'opinion : ils cessent d'être esprit.
- Si l'on te décerne des louanges, c'est que tu ne suis pas ta propre vie, mais celle d'un autre.
- L’homme a besoin de ce qu’il y a de pire en lui s’il veut parvenir à ce qu’il a de meilleur.
- La vie n'est désormais plus conçue par la morale : elle veut l'illusion, elle vit d'illusion.
- Dès que l'homme s'est parfaitement identifié à l'humanité, il meut la nature entière.
- L'homme souffre si profondément qu'il a dû inventer le rire.
- Sans la musique, la vie serait une erreur.
- Plus nous nous élevons et plus nous paraissons petits à ceux qui ne savent pas voler.
- Mieux vaut ne rien savoir que beaucoup savoir à moitié !
- Qui vit de combattre un ennemi a tout intérêt de le laisser en vie.
- Les grandes guerres modernes sont la conséquence des études historiques.
- Les avocats d'un criminel sont rarement assez artistes pour utiliser, au profit du coupable, la beauté terrible de son acte.
- Peu de gens sont faits pour l'indépendance, c'est le privilège des puissants.
- Pour vivre seul, il faut être une bête, ou un dieu, dit Aristote. Reste un troisième cas, il faut être les deux à la fois : philosophe.
- Notre prochain, ce n'est pas notre voisin, c'est le voisin du voisin.
- Rêver de la vie, c'est justement ce que j'appelle : "être éveillé".
- On veut la liberté aussi longtemps qu'on n'a pas la puissance ; mais si on a la puissance, on veut la suprématie.
- Croyez-moi ! Le secret pour récolter la plus grande fécondité, la plus grande jouissance de l'existence, consiste à vivre dangereusement !
- La vie n'est qu'une variété de la mort, et une variété très rare.
- Je fais cas d'un philosophe dans la mesure où il est capable de fournir un exemple.
- Toute l'histoire du monde se conçoit comme la biographie d'un seul homme.
- Deviens ce que tu es. Fais ce que toi seul peut faire.
- Nous cependant, nous voulons être les poètes de notre vie, et cela avant tout dans les plus petites choses quotidiennes.
- Formule de mon bonheur : un "oui", un "non", une ligne droite, un but...
- L'auteur doit céder la parole à son oeuvre.
- Dieu est-il une pure et simple invention, une astuce du Diable ?
- Le futur appartient à celui qui a la plus longue mémoire.
- Un animal grégaire, un être docile, maladif, médiocre, l’Européen d’aujourd’hui !
- Nul vainqueur ne croit au hasard.
- Que dire ? L'homme n'est qu'une méprise de Dieu ? Ou bien Dieu une méprise de l'homme ?
- Là où la volonté de puissance fait défaut, il y a déclin.
- On oublie sa faute quand on l'a confessée à un autre, mais d'ordinaire l'autre ne l'oublie pas.
- Personne peut-être n’a jamais été assez sincère pour définir la sincérité.
- Tout acte exige l'oubli.
- Dieu est une pensée qui rend courbe ce qui est droit, fait tourner ce qui est immobile.
- Il faut avoir besoin d'esprit pour arriver à avoir de l'esprit.
- La valeur d’une chose réside parfois non dans ce qu’on en tire mais dans ce qu’on paie pour elle, dans ce qu’elle nous coûte.
- Je suis trop fier pour croire qu’un homme m’aime. Cela supposerait qu’il sache qui je suis.
- Il est difficile de vivre avec des humains, parce qu'il est difficile de se taire.
- Danses avec les pieds, avec les idées, avec les mots, et dois-je aussi ajouter que l'on doit être capable de danser avec la plume ?
- L'homme est quelque chose qui doit être dépassé.
- La pensée du suicide est une puissante consolation, elle aide à passer plus d’une mauvaise nuit.
- La morale n'est qu'une interprétation - ou plus exactement une fausse interprétation - de certains phénomènes.
- L’homme a créé le péché et il repousserait cet enfant unique rien que parce qu’il déplaît à Dieu, le grand-père du péché ?
- Ce qui peut être commun est toujours de peu de valeur.
- Le génie réside dans l'instinct.
- Il y a quelque chose à dire en faveur de l’exception, pourvu qu’elle ne veuille jamais devenir la règle.
- Le châtiment est fait pour améliorer celui qui châtie.
- La perspective certaine de la mort pourrait mêler à la vie une goutte délicieuse et parfumée d’insouciance - mais, âmes bizarres d’apothicaires, vous avez fait de cette goutte un poison infect, qui rend répugnante la vie toute entière !
- Ce qu'il y a d'essentiel et d'inappréciable dans toute la morale, c'est qu'elle est une contrainte prolongée.
- Promesse de la science : la science moderne a pour but aussi peu de douleur que possible.
- Ce que je préférerais, c’est d’aimer la terre comme l’aime la lune et de n’effleurer sa beauté que des yeux.
- Connaître, c’est comprendre toute chose au mieux de nos intérêts.
- Au fond du coeur, l'homme n'est que méchant ; mais au fond du coeur, la femme est mauvaise.
- Méfiez-vous de tous ceux en qui l'instinct de punir est puissant.
- Aussitôt qu'on nous montre quelque chose d'ancien dans une innovation, nous sommes apaisés.
- La femme qui se sait joliment parée ne s'est jamais enrhumé.
- Ce qui détruit les illusions, les siennes et celles des autres, la nature le punit avec toute la rigueur d'un tyran.
- Les plus grands naissent posthumes.
- Nous avons la ressource de l’art de peur que la vérité ne nous fasse périr.
- Et souvent il y a plus de bravoure à se retenir et à passer : pour se réserver pour un ennemi plus digne.
- Expérimenter, c’est imaginer.
- Vouloir libère.
- Chaque mot est un préjugé.
- Le christianisme a donné du poison à boire à Eros. Il n'en est pas mort, mais il a dégénéré en vice.
- Faible serait l'attrait de la connaissance, s'il n'y avait pas tant de pudeur à vaincre pour y parvenir.
- Tout individu collabore à l'ensemble du cosmos.
- Si vous ne pouvez être des saints de la connaissance, soyez-en au moins les guerriers.
- Nous apprécions les services que quelqu'un nous rend d'après la valeur qu'il y attache, non d'après celle qu'ils ont pour nous.
- Pour celui qui est très seul, le bruit est déjà une consolation.
- Il faut se garder du mauvais goût d'avoir des idées communes avec beaucoup de gens.
- L'avantage de la mauvaise mémoire est qu'on jouit plusieurs fois des mêmes choses pour la première fois.
- Nous ne nous sommes jamais cherchés - comment donc se pourrait-il que nous nous découvrions un jour?
- Ce qui se dit la nuit ne voit jamais le jour.
- Féconder le passé en engendrant l'avenir, tel est le sens du présent.
- Tu vois les hautes tours s'élever au-dessus des maisons seulement quand tu as quitté la ville.
- Rire, c'est se réjouir d'un préjudice, mais avec bonne conscience.
- Contre maint défenseur. La plus perfide façon de nuire à une cause est de la défendre intentionnellement avec de mauvaises raisons.
- Le sérieux, ce symptôme évident d’une mauvaise digestion.
- Tout ce qui élève l'individu au-dessus du troupeau, tout ce qui fait peur au prochain s'appelle Mal.
- Toute Eglise est la pierre sur le tombeau d'un Homme-Dieu ; elle veut à tout prix l'empêcher de ressusciter.
- Il y a toujours un peu de folie dans l'amour mais il y a toujours un peu de raison dans la folie.
- La nature et l'histoire sont foncièrement immorales.
- Un concept est une invention à laquelle rien ne correspond exactement, mais à laquelle nombre de choses ressemblent.
- Toute vertu a des privilèges, par exemple celui d'apporter au bûcher d'un condamné son petit fagot à soi.
- L’enfance est innocence mais aussi négligence, c’est un recommencement, un jeu, une roue libre, un premier mouvement, un Oui Sacré.
- Avec une voix forte dans la gorge, on est presque incapable de penser des choses subtiles.
- On s'est mis d'accord pour considérer qu'avoir beaucoup de critiques, c'est un succès.
- Le droit des autres est une concession faite par notre sentiment de puissance au sentiment de puissance de ces autres.
- La femme est la seconde faute de Dieu.
- Faites donc ce que vous voulez - mais soyez d’abord de ceux qui peuvent vouloir !
- Les explications mystiques sont considérées comme profondes ; en réalité il s’en faut de beaucoup qu’elles soient même superficielles.
- La libéralité n'est souvent qu'une sorte de timidité.
- L'artiste a le pouvoir de réveiller la force d'agir qui sommeille dans d'autres âmes.
- Etre vrai, peu le peuvent !
- Un peuple est perdu lorsqu'il confond son devoir avec l'idée du devoir en général.
- Es-tu un esclave ? Tu ne peux donc pas être un ami. Es-tu un tyran ? Tu ne peux donc pas avoir d'amis.
- Il faut savoir se perdre pour un temps si l'on veut apprendre quelque chose des êtres que nous ne sommes pas nous-mêmes.
- Celui qu'entoure la flamme de la jalousie, celui-là en fin de compte, pareil au scorpion, tourne contre lui-même son dard empoisonné.
- On en vient à aimer son désir et non plus l'objet de son désir.
- On amène les gens courageux à une action en la leur exposant plus périlleuse qu'elle ne l'est.
- La mère de la débauche n’est pas la joie mais l’absence de joie.
- Le christianisme et l'alcool, les deux plus grands agents de corruption.
- Peut-être même dans le fameux amour maternel y a-t-il une bonne part de curiosité.
- On se refuse de croire aux sottises des hommes intelligents ; quelle entorse aux droits de l'homme !
- Atteindre son idéal, c'est le dépasser même coupé.
- Il est plus facile de renoncer à une passion que de la maîtriser.
- La joie de ceux qui prennent, je ne la connais pas, et j’ai rêvé souvent qu’il devait être plus doux encore de voler que de prendre.
- L'art et rien que l'art, nous avons l'art pour ne point mourir de la vérité.
- L'état qui engendre la règle est différent de celui que la règle engendre.
- La connaissance tue l’action, pour agir il faut que les yeux se voilent d’un bandeau d’illusion.
- Nous ne croyons pas que la vérité reste encore vérité quand on lui enlève ses voiles.
- Plus abstraite est la vérité que tu veux enseigner, plus tu dois en sa faveur séduire les sens.
- La résolution chrétienne de considérer le monde comme laid et mauvais a rendu le monde laid et mauvais.
- Ce sont les paroles les moins tapageuses qui suscitent la tempête et les pensées qui mènent le monde viennent sur des pattes de colombe.
- L'admiration d'une qualité ou d'un art peut être si forte qu'elle nous empêche de nous efforcer d'en obtenir la possession.
- Limites de notre ouïe - On n’entend que les questions auxquelles on est en mesure de trouver une réponse.
- Ce sont les instincts les plus élevés qui poussent l'individu en dehors et bien au-dessus de la moyenne.
- Ce que nous faisons dans notre intérêt ne doit nous rapporter aucun compliment d'ordre moral, ni de la part des autres, ni de la nôtre.
- Parler beaucoup de soi peut être un moyen de se dissimuler.
- L’individu bien conforme est taillé d’un bois à la fois dur, tendre et parfumé.
- Les poètes n’ont pas la pudeur de ce qu’ils vivent : ils l’exploitent.
- Le danseur n’a-t-il pas ses oreilles dans ses orteils !
- On ne reste parfois fidèle à une cause que parce que ses adversaires ne cessent d'être insipides.
- Les hommes d'action roulent comme roule la pierre, conformément à l'absurdité de la mécanique.
- Observer la démarche des plus belles Anglaises : on ne trouve en aucun pays du monde de plus beaux canards ni de plus beaux dindons...
- Ce qui se paie n'a guère de valeur ; voilà la croyance que je cracherai au visage des esprits mercantiles.
- Doué d'une vue plus subtile, tu verras toutes les choses mouvantes.
- La sottise chez les femmes, c'est ce qu'il y a de moins féminin.
- Qui voit peu voit toujours trop peu ; qui entend mal entend toujours quelque chose de trop.