Tu n'as pas le souci de l'argent, du pain à gagner. Te voilà libre, et le temps t'appartient. Tu n'as qu'à vouloir. Mais il te manque de pouvoir.
Citation sur la vie de Jules Renard :Tu n'as pas le souci de l'argent, du pain à gagner. Te voilà libre, et le temps t'appartient. Tu n'as qu'à vouloir. Mais il te manque de pouvoir.
Jules Renard est l'auteur de la citation sur la vie "Tu n'as pas le souci de l'argent, du pain à gagner. Te voilà libre, et le temps t'appartient. Tu n'as qu'à vouloir. Mais il te manque de pouvoir.".
Jules Renard est également l'auteur des citations :
- Paresse : habitude prise de se reposer avant la fatigue.
- Il n'y a pas d'amis : il y a des moments d'amitié.
- La haine soutenant mieux que l'amitié, si l'on pouvait haïr ses amis on leur serait plus utile.
- Nous voulons de la vie au théâtre, et du théâtre dans la vie.
- Si je devais recommencer ma vie, je n'y voudrais rien changer ; seulement j'ouvrirais un peu plus grand les yeux.
- Le temps perdu ne se rattrape jamais. Alors, continuons de ne rien faire.
- La vie est arrangée pour qu'à chaque instant le plus faible soit le plus fort, et que le plus bête ait le plus d'esprit.
- Il y a de la place au soleil pour tout le monde, surtout quand tout le monde veut rester à l'ombre.
- Le bonheur est dans l'amertume.
- Pour nous punir de notre paresse, il y a, outre nos insuccès, les succès des autres.
- La vie est courte, mais l'ennui l'allonge. Aucune vie n'est assez courte pour que l'ennui n'y trouve sa place.
- Le temps passe par le trou de l'aiguille des heures.
- Un ami, c'est celui qui devine toujours quand on a besoin de lui.
- Pourquoi serait-il plus difficile de mourir, c'est-à -dire de passer de la vie à la mort, que de naître, c'est-à -dire de passer de la mort à la vie ?
- Le plus grand homme n'est qu'un enfant que la vie a trompé.
- Tous ceux qui ont vécu là ne sont pas nés en même temps que moi. Et les morts me disent : “Dépêche-toi de vivre !â€
- La vie est ce que notre caractère veut qu'elle soit. Nous la façonnons, comme un escargot sa coquille.
- Il n'y a là ni gaieté, ni philosophie. Il n'y a que de la tristesse mystérieuse, et de la douleur sans raison.
- Toutes les pièces de théâtre ont fini par créer un monde à côté de la vie, qui se fait illusion à lui-même et finit par se croire vivant.
- L'amitié vide plus que l'amour.
- Quand un acteur est violent, le public ne résiste pas : il admire, non de confiance, mais de peur.
- Il y a des moments où j’ai envie de mourir, Alors, la mort, ça m’est égal.
- Je ne comprends rien à la vie, mais je ne dis pas qu'il soit impossible que Dieu y comprenne quelque chose.
- La mort, ce serait le rêve si, de temps en temps, on pouvait ouvrir l'oeil.
- Il n'y a dans la vie que de l'exceptionnel.
- La vie n'est ni longue ni courte ; elle a des longueurs.
- La bonne dupe que serait celui qui s'efforcerait d'être tout seul, dans la vie, un ami sûr.
- Il faut être discret quand on parle de son bonheur, et l'avouer comme si l'on se confessait d'un vol.
- Si vous connaissez la vie, donnez-moi son adresse.
- La fidélité pendant la vie, ce n'est rien ; mais mourir, paraître devant Dieu sans avoir trompé sa femme, quelle humiliation !
- Si le temps ne changeait jamais, la moitié des hommes n'auraient aucun sujet de conversation.
- Le bonheur, la plus rapide des impressions.
- Le véritable courage consiste à être courageux précisément quand on ne l'est pas.
- On pleure ainsi parce qu'on a dans la mémoire les larmes universelles que la mort a fait répandre.
- La vérité vaut bien qu'on passe quelques années sans la trouver.
- On ne s'habitue pas vite à la mort des autres. Comme ce sera long, quand il faudra s'habituer à la nôtre !
- Je ne désire rien du passé. Je ne compte plus sur l'avenir. Le présent me suffit. Je suis un homme heureux, car j'ai renoncé au bonheur.
- L'ironie est un élément du bonheur.
- Un père a deux vies : la sienne et celle de son fils.
- Je sais que la littérature ne nourrit pas son homme. Par bonheur, je n'ai pas très faim.
- La vie est courte, mais comme c'est long, de la naissance à la mort.
- Il n’y a pas d’ami, il n’y a que des moments d’amitié.
- Nous passons notre vie à causer de ce mystère : notre vie.
- La vie mène à tout, à condition d'en sortir.
- On ne meurt pas. La mort, c'est encore de la vie couvée.
- Le rêve, ce n'est que la vie éperdument dilatée.
- L’amitié peut se passer longtemps de preuves.
- Le divorce est un moyen légal pour une femme de rester honnête sans passer sa vie avec le même homme.
- Entre un homme et une femme, l’amitié ne peut être que la passerelle qui mène à l’amour.
- Avec une femme, l'amitié ne peut être que le clair de lune de l'amour.
- Amitié : mariage de deux êtres qui ne peuvent pas coucher ensemble.
- Dès qu’une vérité dépasse cinq lignes, c’est du roman.
- Il ne faut pas dire toute la vérité, mais il ne faut dire que la vérité.
- A chaque instant la vie passe à côté de son sujet. Il faut refaire tout ce qu'elle fait, récrire tout ce qu'elle crée.
- La mort des autres nous aide à vivre.
- En sortant leur vérité du puits, les indiscrets répandent l'eau partout.
- Il faut voyager pour agrandir la vie. Les plus hauts artistes se trouvent dans le monde des commis-voyageurs.
- Il n'y a que le temps qui ne perde pas son temps.
- Passer sa vie à se juger soi-même, c'est très amusant et, au fond, ce n'est pas bien malin.
- Un homme épris de la vérité n'a besoin d'être ni poète, ni grand. Il est l'un et l'autre sans le chercher.
- En amitié, on progresse, en amour, on décroît.
- Il y a des gens qui, toute leur vie, se contentent de dire : “Évidemment ! Parfaitement ! C'est horrible, admirable, extravagant, bien curieux.†Par eux-mêmes ils n'ont aucune valeur, mais ils sont d'un grand secours à autrui : ils lui servent de verbes a
- C'est une grande preuve de noblesse que l'admiration survive à l'amitié.
- De temps en temps se retirer de ce qu'on fait, et gagner quelque hauteur pour respirer et dominer.
- Il y a toujours un peu de vide dans les amitiés les plus pleines, comme dans les oeufs.
- L'amitié, un oiseau d'amour qui a la queue coupée.
- Il y a des pièces en trois actes dont les deux premiers n’ont été faits que pour donner au public le temps de s’asseoir.
- Il faut regarder la vérité en poète.
- Notre égoïsme va si loin que nous croyons, en temps d'orage, qu'il ne tonne que pour nous.
- L'homme est un animal qui a la faculté de penser quelquefois à la mort.
- Quand on lit le récit d'une vie "exemplaire" comme celle de Balzac, on arrive toujours au récit de la mort. A quoi bon ?
- Suicide. On ne voit rien du tombeau, des horreurs de la mort, mais on a le désir infini de se mêler à la tristesse attirante des choses.
- “Je ne m’occupe pas de politiqueâ€, c’est comme si vous disiez “Je ne m’occupe pas de la vieâ€.
- Il ne suffit pas d'être heureux : il faut encore que les autres ne le soient pas.
- La mort, si elle nous voyait pleurer, elle se tordrait.
- Il faudrait renaître une vie pour la peinture, une autre pour la musique, etc. En trois ou quatre cents ans, on pourrait peut-être se compléter.
- Il ne faut point passer plus de temps à parler d'une pièce que l'auteur n'en a mis à l'écrire.
- Si l'on veut vivre d'une vie humaine extérieure et retentissante, il ne faut ouvrir que quelques fenêtres de son cerveau, et laisser fermées les autres.
- Il faut à l’amitié six mois de congé par an pour renouveler son répertoire. L’amour devrait en faire autant.
- Dis quelquefois la vérité, afin qu'on te croie quand tu mentiras.
- Je suis venu ici ce soir parce que quand on se rend compte que l'on veut passer le reste de sa vie avec quelqu'un, on veut que le reste de sa vie commence le plus tôt possible.
- En amitié, quand on s'est confié ses secrets d'argent, ça tourne mal.
- Le véritable auteur d'un livre est celui qui le fait publier.
- Comme le souvenir que laisse un mort est supérieur à sa vie ! Il n’y a pas des déchets.
- La préoccupation de la mort, c'est comme une nacelle d'où l'on peut voir, de haut, le petit monde.
- On n'est pas heureux : notre bonheur, c'est le silence du malheur.
- La vie d'un honnête homme est quelque chose de très plat. Que lui reste-t-il, puisqu'il s'est retranché le désir de plaire ? Il aime sa femme, si l'on peut aimer une femme à qui l'on n'a pas à faire la cour.
- A la mort d'un ancien, on est comme sur une écluse : on change de niveau.
- Un véritable égoïste accepte même que les autres soient heureux, s'ils le sont à cause de lui.
- Maladies. Les essayages de la mort.
- Qu'importe le bonheur quand on n'a point la joie !
- L'admiration se passe de l'amitié. Elle se suffit à elle-même.
- Si d'une discussion pouvait sortir la moindre vérité, on discuterait moins.
- Le bonheur c'est de le chercher.
- Le goût mûrit aux dépens du bonheur.
- Ceux qui ont le mieux parlé de la mort sont morts.
- La mort est douce : elle nous délivre de la pensée de la mort.
- On ne comprend pas plus la vie à quarante ans qu'à vingt, mais on le sait, et on l'avoue. C'est ça la jeunesse.
- Vivre et juger sa vie : quel est l'homme capable des deux ?
- La nostalgie que nous avons des pays que nous ne connaissons pas n'est peut-être que le souvenir de régions parcourues en des voyages antérieurs à cette vie.
- Il y a toujours, dans la plus spirituelle des femmes, une petite dinde qui ne prend jamais le temps de dormir.
- Ce n'est pas difficile, d'être exquis de temps en temps ; mais l'être tout sa vie !...
- L'épée de Damoclès : la suspension à la mode du temps.
- Bucoliques. Le feu de bois. Toute cette fête, toute cette vie ! Puis cette agonie, puis cette mort, cette déboulée des bûches.
- Héritage. La mort nous prend un parent, mais elle le paie, et il ne nous faut pas beaucoup d’argent pour qu’elle se fasse pardonner.
- L'argent ne fait pas le bonheur, rendez-le !
- Il n'y a plus que la peur de mort qui les retienne à la vie.
- Il faut que l'homme libre prenne quelquefois la liberté d'être esclave.
- Lis toutes les biographies des grands morts, et tu aimeras la vie.
- Le bonheur, c’est d’être heureux ; ce n’est pas de faire croire aux autres qu’on l’est.
- Si l'on bâtissait la maison du bonheur, la plus grande pièce serait la salle d'attente.
- J'ai connu le bonheur, mais ce n'est pas ce qui m'a rendu le plus heureux.
- Le vrai bonheur serait de se souvenir du présent.
- Nous passons par des états de corps étranges, comme si la mort nous faisait des signes de tête amicaux.
- Il est aussi utile à un peuple de craindre la guerre qu’à un individu, la mort.
- Non seulement les auteurs n'acceptent que des éloges, mais encore ils exigent qu'on ne dise que la vérité. Comment faire ?
- La peur de la mort fait aimer le travail, qui est toute la vie.
- Elever son âme de temps en temps comme on fait des haltères, par récréation et par hygiène.
- La médecine n'a de certain que les espoirs trompeurs qu'elle nous donne.
- Les critiques ont droit à de l'indulgence, qui parlent tout le temps des autres et dont on ne parle jamais.
- C'est si ennuyeux, le deuil ! A chaque moment, il faut se rappeler qu'on est triste.
- Le théâtre n'est qu'un jeu qui se donne des airs de vie.
- Je suis passionné pour la vérité, et pour les mensonges qu'elle autorise.
- Le symbolisme. C'est toujours le “nous ferons route ensemble†des voyageurs qui partent en même temps. A l'arrivée, on se sépare.
- La lettre qu'on n'a jamais reçue, d'où dépendait peut-être le bonheur de toute notre vie.
- C'est encore devant la mort que nous nous sentons le plus livresques.
- Les gens qui veulent suivre des règles m'amusent, car il n'y a dans la vie que de l'exceptionnel.