On ne s'habitue pas vite à la mort des autres. Comme ce sera long, quand il faudra s'habituer à la nôtre !
Citation sur la vie de Jules Renard :On ne s'habitue pas vite à la mort des autres. Comme ce sera long, quand il faudra s'habituer à la nôtre !
Jules Renard est l'auteur de la citation sur la vie "On ne s'habitue pas vite à la mort des autres. Comme ce sera long, quand il faudra s'habituer à la nôtre !".
Jules Renard est également l'auteur des citations :
- Paresse : habitude prise de se reposer avant la fatigue.
- Il n'y a pas d'amis : il y a des moments d'amitié.
- La haine soutenant mieux que l'amitié, si l'on pouvait haïr ses amis on leur serait plus utile.
- Si je devais recommencer ma vie, je n'y voudrais rien changer ; seulement j'ouvrirais un peu plus grand les yeux.
- La vie est arrangée pour qu'à chaque instant le plus faible soit le plus fort, et que le plus bête ait le plus d'esprit.
- Nous voulons de la vie au théâtre, et du théâtre dans la vie.
- Le temps perdu ne se rattrape jamais. Alors, continuons de ne rien faire.
- Pourquoi serait-il plus difficile de mourir, c'est-à -dire de passer de la vie à la mort, que de naître, c'est-à -dire de passer de la mort à la vie ?
- Il y a de la place au soleil pour tout le monde, surtout quand tout le monde veut rester à l'ombre.
- La vie est courte, mais l'ennui l'allonge. Aucune vie n'est assez courte pour que l'ennui n'y trouve sa place.
- Le bonheur est dans l'amertume.
- Un ami, c'est celui qui devine toujours quand on a besoin de lui.
- Pour nous punir de notre paresse, il y a, outre nos insuccès, les succès des autres.
- Le temps passe par le trou de l'aiguille des heures.
- La vie est ce que notre caractère veut qu'elle soit. Nous la façonnons, comme un escargot sa coquille.
- Il y a des moments où j’ai envie de mourir, Alors, la mort, ça m’est égal.
- La vie n'est ni longue ni courte ; elle a des longueurs.
- La mort, ce serait le rêve si, de temps en temps, on pouvait ouvrir l'oeil.
- Il n'y a là ni gaieté, ni philosophie. Il n'y a que de la tristesse mystérieuse, et de la douleur sans raison.
- L'amitié vide plus que l'amour.
- Je ne comprends rien à la vie, mais je ne dis pas qu'il soit impossible que Dieu y comprenne quelque chose.
- Si vous connaissez la vie, donnez-moi son adresse.
- Tous ceux qui ont vécu là ne sont pas nés en même temps que moi. Et les morts me disent : “Dépêche-toi de vivre !â€
- Toutes les pièces de théâtre ont fini par créer un monde à côté de la vie, qui se fait illusion à lui-même et finit par se croire vivant.
- Le plus grand homme n'est qu'un enfant que la vie a trompé.
- Il n'y a dans la vie que de l'exceptionnel.
- Quand un acteur est violent, le public ne résiste pas : il admire, non de confiance, mais de peur.
- Si le temps ne changeait jamais, la moitié des hommes n'auraient aucun sujet de conversation.
- La bonne dupe que serait celui qui s'efforcerait d'être tout seul, dans la vie, un ami sûr.
- Il faut être discret quand on parle de son bonheur, et l'avouer comme si l'on se confessait d'un vol.
- Le bonheur, la plus rapide des impressions.
- La fidélité pendant la vie, ce n'est rien ; mais mourir, paraître devant Dieu sans avoir trompé sa femme, quelle humiliation !
- Je ne désire rien du passé. Je ne compte plus sur l'avenir. Le présent me suffit. Je suis un homme heureux, car j'ai renoncé au bonheur.
- Le véritable courage consiste à être courageux précisément quand on ne l'est pas.
- Il n’y a pas d’ami, il n’y a que des moments d’amitié.
- La vérité vaut bien qu'on passe quelques années sans la trouver.
- L'ironie est un élément du bonheur.
- On ne meurt pas. La mort, c'est encore de la vie couvée.
- Un père a deux vies : la sienne et celle de son fils.
- L’amitié peut se passer longtemps de preuves.
- Avec une femme, l'amitié ne peut être que le clair de lune de l'amour.
- On pleure ainsi parce qu'on a dans la mémoire les larmes universelles que la mort a fait répandre.
- Je sais que la littérature ne nourrit pas son homme. Par bonheur, je n'ai pas très faim.
- La vie est courte, mais comme c'est long, de la naissance à la mort.
- Amitié : mariage de deux êtres qui ne peuvent pas coucher ensemble.
- Il ne faut pas dire toute la vérité, mais il ne faut dire que la vérité.
- Le rêve, ce n'est que la vie éperdument dilatée.
- Passer sa vie à se juger soi-même, c'est très amusant et, au fond, ce n'est pas bien malin.
- A chaque instant la vie passe à côté de son sujet. Il faut refaire tout ce qu'elle fait, récrire tout ce qu'elle crée.
- Quand on lit le récit d'une vie "exemplaire" comme celle de Balzac, on arrive toujours au récit de la mort. A quoi bon ?
- Entre un homme et une femme, l’amitié ne peut être que la passerelle qui mène à l’amour.
- La vie mène à tout, à condition d'en sortir.
- Il faut regarder la vérité en poète.
- Il n'y a que le temps qui ne perde pas son temps.
- Un homme épris de la vérité n'a besoin d'être ni poète, ni grand. Il est l'un et l'autre sans le chercher.
- Le divorce est un moyen légal pour une femme de rester honnête sans passer sa vie avec le même homme.
- Il y a des gens qui, toute leur vie, se contentent de dire : “Évidemment ! Parfaitement ! C'est horrible, admirable, extravagant, bien curieux.†Par eux-mêmes ils n'ont aucune valeur, mais ils sont d'un grand secours à autrui : ils lui servent de verbes a
- En sortant leur vérité du puits, les indiscrets répandent l'eau partout.
- De temps en temps se retirer de ce qu'on fait, et gagner quelque hauteur pour respirer et dominer.
- Tu n'as pas le souci de l'argent, du pain à gagner. Te voilà libre, et le temps t'appartient. Tu n'as qu'à vouloir. Mais il te manque de pouvoir.
- Dès qu’une vérité dépasse cinq lignes, c’est du roman.
- Nous passons notre vie à causer de ce mystère : notre vie.
- Il faut voyager pour agrandir la vie. Les plus hauts artistes se trouvent dans le monde des commis-voyageurs.
- La mort, si elle nous voyait pleurer, elle se tordrait.
- Notre égoïsme va si loin que nous croyons, en temps d'orage, qu'il ne tonne que pour nous.
- L'homme est un animal qui a la faculté de penser quelquefois à la mort.
- “Je ne m’occupe pas de politiqueâ€, c’est comme si vous disiez “Je ne m’occupe pas de la vieâ€.
- C'est une grande preuve de noblesse que l'admiration survive à l'amitié.
- L'amitié, un oiseau d'amour qui a la queue coupée.
- Il y a toujours un peu de vide dans les amitiés les plus pleines, comme dans les oeufs.
- Il y a des pièces en trois actes dont les deux premiers n’ont été faits que pour donner au public le temps de s’asseoir.
- En amitié, on progresse, en amour, on décroît.
- La mort des autres nous aide à vivre.
- Il faudrait renaître une vie pour la peinture, une autre pour la musique, etc. En trois ou quatre cents ans, on pourrait peut-être se compléter.
- Il ne faut point passer plus de temps à parler d'une pièce que l'auteur n'en a mis à l'écrire.
- Suicide. On ne voit rien du tombeau, des horreurs de la mort, mais on a le désir infini de se mêler à la tristesse attirante des choses.
- Il ne suffit pas d'être heureux : il faut encore que les autres ne le soient pas.
- Dis quelquefois la vérité, afin qu'on te croie quand tu mentiras.
- Comme le souvenir que laisse un mort est supérieur à sa vie ! Il n’y a pas des déchets.
- Le goût mûrit aux dépens du bonheur.
- On n'est pas heureux : notre bonheur, c'est le silence du malheur.
- Si l'on veut vivre d'une vie humaine extérieure et retentissante, il ne faut ouvrir que quelques fenêtres de son cerveau, et laisser fermées les autres.
- Il faut à l’amitié six mois de congé par an pour renouveler son répertoire. L’amour devrait en faire autant.
- Maladies. Les essayages de la mort.
- En amitié, quand on s'est confié ses secrets d'argent, ça tourne mal.
- Je suis venu ici ce soir parce que quand on se rend compte que l'on veut passer le reste de sa vie avec quelqu'un, on veut que le reste de sa vie commence le plus tôt possible.
- Le bonheur c'est de le chercher.
- Bucoliques. Le feu de bois. Toute cette fête, toute cette vie ! Puis cette agonie, puis cette mort, cette déboulée des bûches.
- La mort est douce : elle nous délivre de la pensée de la mort.
- On ne comprend pas plus la vie à quarante ans qu'à vingt, mais on le sait, et on l'avoue. C'est ça la jeunesse.
- Il y a toujours, dans la plus spirituelle des femmes, une petite dinde qui ne prend jamais le temps de dormir.
- Un véritable égoïste accepte même que les autres soient heureux, s'ils le sont à cause de lui.
- Ce n'est pas difficile, d'être exquis de temps en temps ; mais l'être tout sa vie !...
- Qu'importe le bonheur quand on n'a point la joie !
- Si d'une discussion pouvait sortir la moindre vérité, on discuterait moins.
- L'admiration se passe de l'amitié. Elle se suffit à elle-même.
- Le véritable auteur d'un livre est celui qui le fait publier.
- Ceux qui ont le mieux parlé de la mort sont morts.
- La vie d'un honnête homme est quelque chose de très plat. Que lui reste-t-il, puisqu'il s'est retranché le désir de plaire ? Il aime sa femme, si l'on peut aimer une femme à qui l'on n'a pas à faire la cour.
- A la mort d'un ancien, on est comme sur une écluse : on change de niveau.
- La préoccupation de la mort, c'est comme une nacelle d'où l'on peut voir, de haut, le petit monde.
- Si l'on bâtissait la maison du bonheur, la plus grande pièce serait la salle d'attente.
- L'argent ne fait pas le bonheur, rendez-le !
- Vivre et juger sa vie : quel est l'homme capable des deux ?
- La nostalgie que nous avons des pays que nous ne connaissons pas n'est peut-être que le souvenir de régions parcourues en des voyages antérieurs à cette vie.
- Il n'y a plus que la peur de mort qui les retienne à la vie.
- Il faut que l'homme libre prenne quelquefois la liberté d'être esclave.
- Le bonheur, c’est d’être heureux ; ce n’est pas de faire croire aux autres qu’on l’est.
- J'ai connu le bonheur, mais ce n'est pas ce qui m'a rendu le plus heureux.
- Elever son âme de temps en temps comme on fait des haltères, par récréation et par hygiène.
- Il est aussi utile à un peuple de craindre la guerre qu’à un individu, la mort.
- Non seulement les auteurs n'acceptent que des éloges, mais encore ils exigent qu'on ne dise que la vérité. Comment faire ?
- Lis toutes les biographies des grands morts, et tu aimeras la vie.
- Héritage. La mort nous prend un parent, mais elle le paie, et il ne nous faut pas beaucoup d’argent pour qu’elle se fasse pardonner.
- Le vrai bonheur serait de se souvenir du présent.
- L'épée de Damoclès : la suspension à la mode du temps.
- Nous passons par des états de corps étranges, comme si la mort nous faisait des signes de tête amicaux.
- Les critiques ont droit à de l'indulgence, qui parlent tout le temps des autres et dont on ne parle jamais.
- C'est si ennuyeux, le deuil ! A chaque moment, il faut se rappeler qu'on est triste.
- La médecine n'a de certain que les espoirs trompeurs qu'elle nous donne.
- Je suis passionné pour la vérité, et pour les mensonges qu'elle autorise.
- Le théâtre n'est qu'un jeu qui se donne des airs de vie.
- Le symbolisme. C'est toujours le “nous ferons route ensemble†des voyageurs qui partent en même temps. A l'arrivée, on se sépare.
- La peur de la mort fait aimer le travail, qui est toute la vie.
- C'est encore devant la mort que nous nous sentons le plus livresques.
- La lettre qu'on n'a jamais reçue, d'où dépendait peut-être le bonheur de toute notre vie.
- Les gens qui veulent suivre des règles m'amusent, car il n'y a dans la vie que de l'exceptionnel.